Qu'est-ce qu'Aricent, qu'Altran veut acquérir moyennant 1,7 milliard d'euros (en valeur d'entreprise) ? Selon SG, la cible s'est 'transformée' ces dernières années et on ne peut donc juger de ses perspectives à l'aune de son passé. 'Le groupe a réduit sa dépendance à ses grands clients, est entré sur un nouveau marché (les semiconducteurs), et s'est doté de positions solides sur des contrats phares à dix ans du côté des logiciels d'entreprise', souligne notamment les spécialistes.

SG ne s'inquiète pas non plus de la forte exposition d'Aricent (environ 45% de son CA annuel) aux télécoms, car il s'agit d'une activité différente de ce qu'elle est en Europe. Et ce d'autant que la future norme 5G de téléphonie mobile ouvre des perspectives.

Enfin, estime SG, l'opération s'annonce 'potentiellement relutive sur le bénéfice par action d'Altran' : même en tenant compte d'un coût de la dette de 3% et d'une décote de 15% lors de l'augmentation de capital à venir, la relution serait de 3% en 2019 et de 6% en 2020, calculent les analystes. Et ce en ne tenant compte que de la moitié des synergies visées par Altran.

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