Une demi-heure avant l'ouverture, le contrat futur sur l'indice CAC 40 - livraison fin décembre - cède 9,5 points à 5390 points, annonçant un début de séance frileux.

'Il n'y a pas eu de changement majeur dans la tonalité des propos de la Réserve fédérale américaine', se réjouit ce matin un analyste de marché.

'La Fed semble rester toujours aussi accommodante', se félicite-t-il en particulier.

En marge de la hausse d'un quart de point de son taux directeur, la Fed a en effet indiqué qu'elle prévoyait désormais une croissance du PIB de 2,5% en 2018 contre 2,1% précédemment.

Surtout, l'inflation ne s'établirait qu'à 1,9% l'an prochain, toujours en dessous de son objectif historique des 2%.

Ces prévisions ont soulagé les marchés en confortant l'hypothèse de trois hausses de taux en 2018, voire deux seulement si l'inflation demeurait faible.

Aujourd'hui, c'est au tour de la BCE de tenir la réunion de ses gouverneurs, mais les spécialistes n'attendent aucune mesure spectaculaire après la décision, prise le mois dernier, de réduire de moitié le montant des rachats d'actifs tout en prolongeant leur durée.

Si le mouvement haussier devait toutefois reprendre à la faveur de quelques habillages de bilans de fin d'année, les 5500 points pourraient être rejoints d'ici à la fin de l'année, affirment les chartistes.

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