A l'instar des autres places mondiales, le marché parisien semble emporté par un inexorable mouvement haussier qui lui a permis hier d'aligner une 5ème séance de hausse progression, la 11ème sur une série de 12.

Depuis vendredi dernier, le CAC 40 s'est adjugé plus de 2,2%. Depuis début octobre, le CAC engrange un gain de 9% par rapport à un plancher de 5400 points.

D'après certains chartistes, la récente cassure de la zone de résistance majeure des 5800/5815 points pourrait préfigurer un prolongement de la phase haussière en direction des 6000 points.

'L'appétit pour le risque reste grand, avec des perspectives de croissance mondiale qui s'améliorent', souligne ainsi un trader.

A peine si les marchés ont repris leur souffle dans l'attente de nouveaux développements concernant le dossier commercial sino-américain, avec au premier chef la conclusion du tant attendu accord de 'phase 1'.

A Wall Street, les indices ont signé une nouvelle cascade de records absolus hier, même si les opérateurs ont fini par prendre conscience que quelque chose se passait du côté des taux avec une lourde dégradation des marchés obligataires.

L'envolée des rendements obligataires a entraîné un repli des cours de l'or, qui avaient tendance à se stabiliser ce matin, ainsi qu'un recul des prix pétroliers, le WTI cédant 0,7% à 56,6 dollars.

Comme la veille, le calendrier économique s'annonce passablement insignifiant ce vendredi. Les investisseurs prendront toutefois connaissance, dans l'après-midi, de l'indice de confiance des consommateurs du Michigan puis des stocks des grossistes.

En France, les exportations sont en faible croissance, alors que les importations sont quasiment stables en septembre, conduisant à un creusement du déficit commercial à -5,6 milliards d'euros, contre -5,4 millions le mois précédent.

La production se redresse dans l'industrie manufacturière en septembre (+0,6% après −0,8%), et plus légèrement dans l'ensemble de l'industrie (+0,3% après −0,9%), selon les données CVS-CJO de l'Insee.

Du coté des valeurs, Euronext recule de 2,6% malgré la publication d'un bénéfice net en hausse de 25,8% à 63,5 millions d'euros au titre du troisième trimestre. En ajusté, le BPA a augmenté de 15,1% à 0,98 euro, dépassant d'un cent le consensus.

Crédit Agricole SA publie un bénéfice par action sous-jacent de 0,34 euro au titre du troisième trimestre 2019, en baisse de 6,3%, et un niveau inférieur de deux centimes à l'estimation moyenne des analystes.

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