Après 8 séances de repli consécutif et un peu moins de 4% reperdus depuis le 3 novembre, la Bourse de Paris amorce un rebond technique, assez prévisible à la veille de la séance des '3 sorcières' (le bilan depuis le 20 octobre reste perdant de -1%): le CAC avance ce soir de près de + 0,7% à 5.328, l'Euro-Stoxx50 affiche une progression d'environ +0,6% à 3.567.

A Wall Street, le Dow Jones (+0,8%) efface d'entrée de jeu ses pertes de la veille (-0,6%) grâce à l'envol Wal Mart (+7% à 96,5$, nouveau record absolu) grâce à de solides ventes trimestrielles, le S&P prend +0,7% à 2.585 et Nasdaq +1,1% à 6.675 (il revient à moins de 1% de son record absolu).

Du côté des indicateurs, Eurostat a fait état d'un taux d'inflation de 1,4% dans l'eurozone le mois dernier, soit une baisse de 0,1 point en données séquentielles.

Outre-Manche, les ventes de détail reculent de -0,3% en octobre, sur fond d'inflation confirmée à +3% (salaires en repli de -0,5% au T3).

Outre-Atlantique, les chiffres hebdomadaires du chômage ressortent en hausse de +10.000 à 249 000 (semaine du 5 au 11 novembre) déjouant le pronostic d'un repli de -5.000

La production industrielle pour octobre grimpe de +0,9% (après +0,4% en septembre), bien au-delà du consensus de +0,5%, ce qui compense la faiblesse surprise de l'indice 'Philly Fed' (activité manufacturière dans la région de Philadelphie) qui chute de -9Pts à 18,9, loin du consensus des économistes (-3,3Pts à 24,6).

Les prix à l'importation sont inchangés, les prix à l'export progressent de +0,2%.

Dans l'immédiat, et malgré la faiblesse de la plupart des chiffres US, l'euro reste stable face au dollar à 1,173. Dans le même temps le baril de WTI recule d'un peu moins de 0,2% à 55,2 dollars sur le NYMEX.

Enfin, concernant les valeurs, Bouygues (+4,6%) caracole en tête de l'indice phare à la faveur d'un bond de 60% du bénéfice net part du groupe hors éléments exceptionnels à fin septembre à 659 millions d'euros. Le conglomérat a au surplus confirmé son objectif d'amélioration de sa profitabilité en 2017, avec en outre une révision en hausse par Bouygues Telecom de son objectif de marge d'Ebitda, attendue désormais entre 26 et 27% (contre un peu plus de 25% escompté précédemment).

Bouygues entraîne Vinci (+2,2%) dans son sillage, Vivendi lui dispute la seconde place avec un score de +2%.

A contrario, Iliad lâche 0,8% en dépit de l'annonce d'une progression de 6,6% du chiffre d'affaires 9 mois à 3,71 milliards d'euros.

Enfin, Sodexo, bon dernier du SBF 120, abandonne 2,2% malgré un résultat net avant éléments non récurrents de 822 millions d'euros au titre de l'exercice 2016/2017, en hausse de 13% hors effet de change, et une marge opérationnelle de 6,4%, en amélioration de 40 points de base hors effet de change et avant coûts exceptionnels.

Le groupe s'est par ailleurs dit confiant quant à sa capacité à réaliser pour l'exercice 2017/2018 une croissance interne du chiffre d'affaires comprise entre 2 et 4%, hors impact de la 53ème semaine, et un maintien de la marge d'exploitation à 6,5%.

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