TABLEAU DE BORD

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L'OREAL 442,30€ +4,41%
ORANGE 10,83€ +1,40%
SANOFI 86,03€ +0,94%
RENAULT 47,30€ -3,11%
EDENRED 45,72€ -2,60%
SCHNEIDER ELECTRIC 210,40€ -2,30%

Devises: en ordre dispersé à mi-séance.

Cercle Finance | 15 sept., 2017 12:22

(CercleFinance.com) - Vendredi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne connaissait des mouvements contrastés face à ses principales contreparties. A cette heure, sur l'euro se raffermit contre le dollar (+ 0,20% à à 1,1939 dollar) et il s'envole de 1,10% à 132,76 yens. Mais il plonge de 0,88% contre le sterling, à 0,8815, tout en restant neutre contre le franc suisse.

Certes, au Royaume-Uni, l'indice des prix à la consommation se rapproche de la barre des 3%, soit près d'un point de pourcentage au-delà de l'objectif maximal statutaire de la Banque d'Angleterre. Il s'agit de l'une des conséquences du vote du Brexit et de la baisse de la livre qui s'en est suivie. Ce qui alimente les spéculations de hausse des taux directeurs britanniques, peut-être début 2018, et dope le sterling.

Hier, on a appris hier qu'aux Etats-Unis, ce même indice avait atteint, en août, un taux de 1,9% plus élevé que prévu, de quoi soutenir le dollar a priori. Même si le FOMC de la Fed, qui se réunira les 19 et 20 septembre, devrait de l'avis de nombre d'analystes insister plutôt sur la réduction du bilan de la banque centrale américaine que sur un nouveau relèvement des taux courts.

En zone euro, alors que le mandat de la BCE est similaire du point de vue de l'inflation, 'actuellement, il y a seulement six pays membres de l'UEM qui sont dans les clous au regard de la cible de la BCE', souligne-t-on chez Saxo Banque ce matin, dont l'Espagne, à 2%. Certes, la croissance repart nettement dans la région et la BCE a réduit, au printemps, le montant de son QE. Mais elle reste en la matière très en retard sur la Fed, et son principal taux directeur est toujours à zéro.

Pourtant, l'euro rétrocède peu du terrain gagné contre le dollar, avec une appréciation qui atteint toujours 13,4% depuis le début de l'année. La conjoncture suffit-elle à expliquer cette différence, ainsi que l'aléa politique qui entoure l'administration Trump ?

Notons que la monnaie unique européenne a aussi progressé de 8,6% depuis l'élection du président Macron en France, le 7 mai dernier. Les élections législatives qui se tiendront en Allemagne le 24 septembre devraient, d'après les sondages, déboucher sur une reconduction de la chancelière Angela Merkel. Certains cambistes soulignent qu'Emmanuel Macron, presque l'unique candidat ouvertement pro-européen de la campagne française, affiche de grandes ambitions en la matière. Il pourrait parvenir à les concrétiser de concert avec la dirigeante allemande, dès lors que la crédibilité de la France sera suffisante et qu'Angela Merkel aura 'rempilé' pour un quatrième mandat. Une anticipation de nature à soutenir l'euro, dont le risque d'éclatement s'éloigne un peu plus encore.

Plus près de nous, une rafale de statistiques américaines est attendue cet après-midi. On attend, pêle-mêle, l'indice manufacturier Empire State de New York pour septembre, les ventes de détail d'août, la production industrielle et le taux d'utilisation des capacités ce même mois, les stocks des entreprises, ou encore l'indice mesurant la confiance du consommateur calculé par l'université du Michigan pour septembre, attendu à 96 après 96,8 le mois précédent.

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