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Devises: la monnaie unique corrige ce midi

Cercle Finance | 08 juin, 2018 12:26

(CercleFinance.com) - La monnaie unique européenne pourrait mettre un terme à une séquence de quatre séances de hausses consécutives face à sa contrepartie américaine. Ce midi, l'euro cède 0,27% à 1,1767 dollar, non sans reprendre toujours 0,80% sur cinq séances glissantes.

L'euro est également mal orienté contre le yen (- 0,61%) et le sterling (- 0,24%), tout en restant neutre face au franc suisse (- 0,07%).

La principale devise du Vieux Continent a été portée ces derniers jours par des propos d'officiels de la BCE d'une tonalité plutôt 'faucon', mais tous les analystes ne s'en inquiètent pas. UBS revient sur ce que l'on peut attendre du conseil des gouverneurs qui, à Riga le 14 juin, se terminera par la traditionnelle conférence de presse de Mario Draghi.

Récemment encore, les analystes pensaient que la BCE ne ferait qu'ajuster ses prévisions macroéconomiques à cette occasion, en vue de préparer le terrain aux futures décisions sur les rachats obligataires, le fameux QE. Mais la survenance de l'imbroglio italien a changé la donne : 'M. Draghi devra prendre en compte le net redressement de l'inflation en mai, tout en évitant de donner l'impression, alors que les perspectives de l'Eurozone restent robustes, que la BCE se tient prête à voler au secours d'un pays souffrant d'une volatilité qui n'est imputable qu'à lui-même', indique une note de recherche.

Bref, selon UBS, la BCE ne devrait pas toucher à sa politique monétaire la semaine prochaine, et opter pour le 'wait and see' jusqu'à la réunion du 26 juillet. C'est à cette occasion, de l'avis des spécialistes, que l'établissement émetteur décidera de reporter le terme du QE de fin septembre à fin décembre 2018, suivant une opinion 'contrarienne'. UBS estime que, durant cette extension de trois mois du QE, les volumes d'actifs rachetés seront fortement réduits relativement à leur rythme actuel.

Plus près de nous, les statistiques européennes de la matinée plaident également contre l'euro : la production industrielle allemande a reculé de 1% entre mars et avril, alors qu'elle était attendue en hausse de 0,3%, et qu'elle avait dans l'intervalle précédent augmenté d'autant (+ 1%). Idem en France, avec une baisse de 0,5% là où une progression de 0,3% était attendue.

Mais selon les analystes de Saxo Banque, l'essentiel est ailleurs : 'La macroéconomie sera un peu en arrière-plan aujourd'hui. La politique et le commerce international vont prendre le dessus', avec le début du G7 au Canada.

'Le vrai sujet qui animera les discussions au plus haut niveau politique concernera les relents protectionnistes de l'administration américaine alors que des tarifs élevés sur l'aluminium et l'acier ont été décidés à l'encontre du Canada et des Européens. Il n'est pas exclu que Washington s'adresse également depuis ce cénacle à la Chine', ajoutent les spécialistes.

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