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Devises: le dollar reste à la peine vendredi midi

Cercle Finance | 19 janv., 2018 12:24

(CercleFinance.com) - Vendredi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne grappillait 0,22% à 1,2270 dollar, non sans avoir marqué en matinée un point haut à 1,2297. Les 1,2324 dollar atteints mercredi restent donc à proximité immédiate. Les mouvements face au yen, au sterling et au franc suisse sont à peine plus marqués.

La devise européenne reste portée non seulement par la conjoncture, qui reste bien orientée sur le Vieux Continent. Même si, rappellent des économistes, la vigueur des indices des directeurs d'achat (notamment les PMI d'IHS Markit) tend à ne pas se retrouver intégralement dans les statistiques officielles, publiées plus tardivement.

Au-delà des fondamentaux, la vigueur de l'euro est aussi portée par le contexte politique en Allemagne, où Angela Merkel semble de mieux en mieux partie pour former un gouvernement de coalition avec les sociaux-démocrates. Ce qui redonne du lustre à l'idée de réorganisation et de redynamisation de la zone euro voulue par le président français Emmanuel Macron, qui pour ce faire a besoin de Berlin. Mme Merkel et M. Macron se rencontrent aujourd'hui à Paris.

'Les bonnes statistiques économiques en zone euro nourrissent le sentiment que la BCE devrait bientôt changer de communication afin de préparer la normalisation de sa politique. Sur le marché des changes, l'euro en a profité et en profite encore, d'autant que l'incertitude sur les perspectives d'évolution de la politique monétaire américaine contribue à peser sur le dollar', commente Aurel BGC.

'La spéculation selon laquelle la BCE pourrait relever ses taux directeurs plus tôt que prévu a contribué à la hausse récente et marquée de l'euro', ajoute Commerzbank ce matin, même si les spécialistes n'y croient pas.

'Si la BCE devrait ajuster ses prévisions dans les mois qui viennent et se concentrer sur la réduction de ses rachats d'actifs, elle ne reviendra pas sur son intention de relever ses taux bien après la fin du QE. Par conséquent, nous ne prévoyons pas de tension des taux courts avant mi-2019', indiquent-ils.

Aux Etats-Unis, le vote de la baisse d'impôts voulue par Donald Trump n'a pas été accompagné d'une baisse des dépenses alors que la dette fédérale dépasse 100% du PIB. Comme le Congrès rechigne à voter un énième relèvement du plafond de l'endettement fédéral, le risque de 'shutdown' (la fermeture des administrations fédérales, faute de crédit) reste une menace.

Par ailleurs, nombre de postes vont changer de titulaire à la Fed cette année. On sait déjà que la présidence passera de Janet Yellen à Jerome Powell début février. Saxo Banque se fait l'écho de rumeurs selon lesquelles la vice-présidence, dont Stanley Fischer a démissionné l'année dernière, pourrait être confiée par la Maison-Blanche à John Williams.

'Williams, titulaire d'un doctorat en économie et dont les recherches sur la politique monétaire et les taux d'intérêt ont exercé une influence tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la banque centrale américaine, ferait partie du trio de décideurs au centre de la tarification américaine', ajoutent les spécialistes.

Cet après-midi aux Etats-Unis, les opérateurs guetteront notamment l'indice de l'université du Michigan mesurant le sentiment du consommateur en janvier. Il devrait ressortir à 97 points selon le consensus, après 95,9 le mois précédent.

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