Les analystes se montrent plus offensifs sur l'action de la major pétro-gazière italienne: plus question de 'conserver' le titre, mais désormais de l'acheter. SG estime en substance que le marché ne prend pas en compte le 'nouvel Eni'. L'objectif de cours à 12 mois passe parallèlement de 14,5 à 18 euros.

SG estime que la stratégie mise en place par Eni après le 'choc' de 2014 - et l'effondrement dont le cours du baril ne s'est pas encore remis - commence à porter ses fruits. Principaux éléments : la mise en production de nouveaux gisements dans l'Amont (l'exploration-production), des 'découvertes géantes', ainsi qu'une branche Aval (raffinage et distribution) jugée 'rentable et génératrice de liquidités'. 'Le cash flow organique est supérieur à celui du secteur', ajoute la note.

Et SG de conclure : 'la valorisation (actuelle) d'Eni reflète le passé, c'est-à-dire une période décevante durant laquelle des méga-projets étaient retardés qui pourtant a pris fin en 2014'.

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