Dans un communiqué diffusé après Bourse, le spécialiste des équipements d'optique ophtalmique a indiqué que le projet de rapprochement se poursuit. Il ne semble par ailleurs pas véritablement surpris par les investigations de Bruxelles, les jugeant attendues 'compte tenu de la taille des entreprises'.

Par-delà cette enquête approfondie, que la Commission européenne a justifiée par la nécessité de veiller à éviter une hausse des prix ou des restrictions des choix pour les opticiens, et en fin de compte pour les consommateurs, Essilor et Luxottica ont exprimé leur confiance 'dans le fait que la Phase II sera conclue en temps opportun'.

Ils entendent par ailleurs coopérer 'étroitement avec la Commission Européenne pour expliquer en détail les raisons du projet de rapprochement ainsi que les avantages qu'il apportera aux clients, aux consommateurs et à l'ensemble des acteurs de l'industrie'.

Et Essilor d'ajouter : 'les 2 groupes réaffirment leur objectif de finaliser la transaction autour de la fin de l'année, en coopération avec les autorités compétentes.'

A ce jour, l'opération a été autorisée sans condition en Russie, en Inde, en Colombie, au Japon, au Maroc, en Nouvelle Zélande, en Afrique du Sud et en Corée du Sud.

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