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Faurecia: et les équipementiers face à l'union Peugeot-FCA

Cercle Finance | 31 oct., 2019 13:20

(CercleFinance.com) - Cette fois semble la bonne : après avoir approché sans succès Renault, l'italo-américain Fiat Chrysler Automobiles (FCA) a présenté un projet de rapprochement avec l'autre grand constructeur français, Peugeot SA (PSA). Ce qui ne fait pas les affaires des équipementiers automobiles.

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Schématiquement, l'Europe compte pour l'heure trois grands constructeurs automobiles généralistes (hors spécialistes comme Ferrari ou Aston Martin) en Allemagne : Volkswagen, Daimler et BMW ; deux en France : Renault et Peugeot ; et enfin un en Italie, Fiat Chrysler. Il semble bien que les deux derniers n'en feront bientôt plus qu'un, ramenant le nombre d'acteurs de premier plan sur le Vieux Continent de six à cinq.

Pour toute une série de raisons (complémentarité géographique, des gammes, proximité de vue des actionnaires historiques, soutien politique...), l'union de FCA et de PSA paraît plus susceptible d'aboutir que celle de FCA et de Renault, et aussi - dans un passé plus lointain - que celles de Renault et de Volvo, et de Chrysler avec Daimler.

Partons donc du principe que le projet FCA/PSA ira à son terme : la concentration des constructeurs automobiles réduit mécaniquement le nombre de donneurs d'ordres à leurs fournisseurs, les équipementiers. Ce qui n'a pas échappé à la Bourse : depuis hier, jour où l'union FCA/PSA a commencé à filtrer, les actions Valeo, Plastic Omnium, Faurecia (actuellement filiale de PSA), Continental, Schaeffler, etc, subissent toutes des baisses marquées. En moins de deux séances, elles ont perdu plus de 5% de leur valeur, en moyenne.

Dans une note, Bank of America Merrill Lynch met d'ailleurs l'accent sur 'les problèmes structurels auxquels font face les équipementiers', dont le premier est la diminution du nombre de leurs clients. Ce n'est pas une surprise : parmi les fameuses 'synergies' mises en avant lors de chaque fusion, celles portant sur les coûts ont concentré environ 40% des économies, calculent les spécialistes sur la base des derniers rapprochements en date.

Ensemble, FCA et PSA ont donc toutes les chances d'obtenir des prix plus bas de groupes comme Faurecia, par exemple, d'autant que ce dernier va sortir du périmètre de PSA. Quand ? Probablement dès 2020, selon la note, et bien sûr ensuite.

Allant plus loin, Bank of America Merrill Lynch n'exclut pas qu'à terme, les constructeurs ne réinternalisent une partie de ce que pour l'heure, ils sous-traitent. Selon eux, la production de véhicules électriques devrait nécessiter entre 30% et 60% de personnel en moins que les voitures thermiques.

Afin de limiter la 'casse' sociale et les contestations - syndicales et politiques - qui l'accompagnent, les fabricants de voitures pourraient donc affecter une partie croissante de leur personnel à des tâches pour l'heure assurées par les équipementiers. 'Certains constructeurs automobiles commencent à produire eux-mêmes des moteurs électriques', souligne d'ailleurs la note.

EG

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