D'une manière générale, les autorités nippones indiquent : la 'nécessité de réaliser une imagerie par résonance magnétique (IRM) en utilisant des produits de contraste à base de gadolinium devrait (...) être établie avec précautions', cite Guerbet.

A l'instar de ce qui se passe en Europe, les autorités sanitaires japonaises visent particulièrement une catégorie de produits à base de gadolinium : elles ont décidé de limiter 'avec effet immédiat' l'utilisation de ceux dits linéaires 'aux cas pour lesquels il n'existe aucune alternative'. En effet, il a été constaté que les produits linéaires induisent une accumulation de gadolinium dans le cerveau.

Guerbet rappelle cependant qu'une autre famille de produits de contraste pour l'IRM est plus stable que les produits linéaires, et donc moins susceptible de provoquer des dépôts de gadolinium : il s'agit des macrocycliques comme son 'blockbuster' Dotarem, commercialisé au Japon sous le nom de Magnescope.

Les analystes du bureau d'études Portzamparc rappellent des éléments de contexte : 'le marché des produits de contraste en IRM représente près d'un milliard d'euros de CA, réparti à peu près équitablement entre produits macrocycliques et produits linéaires. Un 'shift' s'opère en faveur des produits macrocycliques sur lequel le Dotarem est positionné (environ 25% de part de marché), libérant à terme un potentiel de 500 millions d'euros de marché (hors effet prix tiré vers le bas avec l'arrivée de génériques).'

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