Déjà connues depuis juillet, les ventes semestrielles du groupe connu entre autres pour sa sellerie ont progressé de 10% à changes constants. La direction a confirmé sa prévision non chiffrée d'une 'progression du chiffre d'affaires à taux constants ambitieux.' Aurel BGC estime que la dynamique semestrielle devrait globalement se maintenir sur l'ensemble de l'année.

Mieux orientée, la rentabilité opérationnelle d'Hermès, en hausse de 13% à 931 millions d'euros au 1er semestre, a porté la marge à 34,3%, un taux historique. Mais cela tient notamment à 'l'impact favorable non récurrent des couvertures de change sur les premiers mois de l'année', indique la direction, et n'est donc pas extrapolable. Chez Aurel BGC, on vise d'ailleurs une marge stable de 32,6% en 2017.

Et les analystes parisiens d'argumenter : 'cette très bonne publication ne change pas notre point de vue sur la valeur. Hermès continue de surperformer le marché du luxe, mais sa domination est beaucoup moins isolée que par le passé, comme le rappellent les remarquables performances réalisées par Louis Vuitton et Gucci depuis le début de l'année'.

Conclusion : 'Dans ce contexte, nous estimons que la très forte prime d'Hermès par rapport au reste du secteur (entre + 55% et + 75% selon les multiples retenus) pourrait être amenée à se réduire', suppute Aurel BGC.

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