TABLEAU DE BORD

CAC 40

  • +0,52%
  • 8.023,26 Pts

NASDAQ 100

  • -0,57%
  • 17.394,31 Pts

DOW JONES

  • +0,06%
  • 37.775,38 Pts

EUR/USD

  • -0,13%
  • 1,0630

EURONEXT 100

  • +0,41%
  • 1.500,80 Pts

Or

  • -0,58%
  • 2.379,85
  • CAC 40
  • 8.023,26 Pts
  • +0,52%
EDENRED 46,94€ +4,87%
SCHNEIDER ELECTRIC 215,35€ +2,79%
VEOLIA ENVIRONN. 28,63€ +2,47%
STMICROELECTRONICS 37,58€ -1,22%
THALES 155,25€ -1,18%
SANOFI 85,23€ -1,10%

Paris: amorce de correction, pas de catalyseur incontestable

Cercle Finance | 09 nov., 2017 19:43

(CercleFinance.com) - Les indices boursiers enregistrent leur plus lourde consolidation depuis le 11 août, voir le 18 juillet pour l'Eurostoxx-600.

Les dégagements s'accompagnent d'un gonflement des volumes avec 4,5MdsE échangés sur le CAC40 passé de +0,1% à 5.480 vers 11H à 5.408 en clôture et 5.401 au plus bas.

L'euro-Stoxx50 recule de plus de 1,15% à 3.612 dans le sillage de Francfort qui lâche -1,5% (l'Allemagne a généré un excédent commercial de 21,8 milliards d'euros en septembre 2017, à comparer à 21,3 milliards le mois précédent... mais ce chiffre est sans effet sur les indices boursiers).

Ce qui indispose les marchés, en l'absence d'actualités macroéconomiques majeures, c'est peut-être les niveaux de valorisation, peut-être les risques géopolitiques au Proche-Orient (affrontement indirect Arabie/Iran au Yémen et au Liban), peut être quelques résultats décevant et enfin cet avertissement de Benoît Coeuré qui rappelle que les 'QE' ne doivent pas être un instrument de politique monétaire permanent (les taux se tendent sur les OAT et les Bunds ce jeudi).

Par ailleurs, les chiffres hebdomadaires du chômage se dégradent: le Département américain du Travail a dénombré 239.000 nouveaux demandeurs d'indemnités au titre de la semaine close le 4 novembre, soit une augmentation de 10.000 par rapport à la semaine précédente.

Les stocks des entreprises ont progressé de +0,3%, une 'stat' passée totalement inaperçue dans un contexte d'ébauche de ventes de précaution.

A mi-séance, Wall Street entame une consolidation après 7 séances de hausse consécutives (et autant de records absolus): le Dow Jones et le S&P500 cèdent -0,7%, le Nasdaq Composite 1%, ce qui efface l'intégralité des gains du début de la semaine.

En ce qui concerne le CAC40, les analystes techniques conseillent de surveiller la zone des 5.415 points (testée en ce moment même), susceptible selon eux d'entraîner une réelle correction du marché.

L'un des paradoxes du jour, c'est la tension des taux sur les dettes de l'eurozone alors que l'aversion au risque représenté par les actions aurait dû générer un 'flight to quality' propice à la détente des rendements.

Mieux rémunéré, l'euro reprend 0,5% face au dollar à 1,1650. Le baril de WTI progresse symétriquement de +0,5% à 57,15$ sur le NYMEX.

Enfin, sur le front microéconomique, Engie prend plus de 0,6% au lendemain de la publication de comptes 9 mois solides, avec notamment un Ebitda en hausse de 3,8% en organique à 6,6 milliards d'euros. L'énergéticien a par ailleurs confirmé ses objectifs annuels et continue de facto de viser un bénéfice net récurrent part du groupe entre 2,4 et 2,6 milliards d'euros - attendu en milieu de fourchette -, un objectif qui repose sur une fourchette indicative d'Ebitda de 9,3 à 9,9 milliards.

Engie a par ailleurs conclu un accord avec Total en vue de la cession de ses activités 'midstream' et 'upstream'. Le géant pétrolier déboursera 1,49 milliard de dollars dans le cadre de cette opération et des compléments de prix pouvant aller jusqu'à 550 millions de dollars seraient versés par Total en cas d'amélioration des marchés pétroliers dans les prochaines années.

Air France-KLM perd -4,4% malgré l'annonce que le nombre de passagers transportés en octobre a augmenté de 5,4% ( stable sur l'Asie et en recul sur la région Caraïbes-Océan Indien); Lagardère (+0,5%) a publié un chiffre d'affaires en hausse de 2,2% pour le T3 et confirme sa prévision de croissance dans une fourchette de 5% à 8% d'ici fin 2017.

L'action Bourbon lâche 4,2% sur fond de repli de 12,7% (-9,2% à taux constant) du chiffre d'affaires en séquentiel au troisième trimestre, la faute à une activité ralentie et à une pression forte sur les tarifs malgré quelques signaux positifs.

Europcar dévisse de -10% alors que sa dynamique de croissance se dégrade, surtout au Royaume Uni.

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