TABLEAU DE BORD

CAC 40

  • -0,01%
  • 8.022,41 Pts

NASDAQ 100

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DOW JONES

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EUR/USD

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EURONEXT 100

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Or

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  • CAC 40
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L'OREAL 444,95€ +5,04%
SANOFI 86,89€ +1,95%
ORANGE 10,86€ +1,64%
EDENRED 43,71€ -6,88%
SCHNEIDER ELECTRIC 208,40€ -3,23%
STMICROELECTRONICS 36,71€ -2,30%

Paris: au contact des 5.200, léger repli des indices US

Cercle Finance | 21 févr., 2019 16:56

(CercleFinance.com) - Le CAC40 consolide, mais vraiment à contrecoeur, et de toute façon, dans des marges étroites : -0,10%, il reste au contact des 5.200Pts.

La Bourse de New York a ouvert sur une note négative jeudi, après une série d'indicateurs mitigés sur la conjoncture américaine, dont un plongeon surprise de l'indice 'Philly Fed'. Le Dow Jones recule de 0,3% à 25.872,6 points, tandis que le Nasdaq Composite cède 0,6% à 7441,5 points.

Les investisseurs ont été un peu contrariés par une rafale de statistiques -très majoritairement médiocres ou décevantes- qui vient de déferler outre-Atlantique après 3 jours de disette macro-économique.

Les marchés brûlaient de savoir si la conjoncture US se dégradait et on peut répondre par l'affirmative, au vu des commandes de biens durables qui ressortent en hausse de 1,2% aux États-Unis en décembre 2018 selon le Département du Commerce: c'est assez éloigné du consensus qui tablait sur une progression de 1,8% après une hausse de 1% en novembre.

C'est encore plus décevant en excluant les équipements de transport (aéronautique notamment) qui grimpent de 3,3%, puisque les commandes dans les autres secteurs n'ont progressé que de 0,1% en décembre, là où le consensus visait une augmentation de 0,3%.

Plus décevant encore, l'indice de la Fed de Philadelphie chute à -4,1 sur le mois en cours, contre +17 au mois précédent, marquant ainsi la première contraction du secteur manufacturier dans la région de Philadelphie depuis mai 2016 (le consensus visait +15,5).

Le 'Philly Fed' trahit également un plongeon vertical des nouvelles commandes et des livraisons, de respectivement 24 points à -2,4 et de 17 points à -5,3, alors que celui de l'emploi est passé de +9,6 à +14,5 d'un mois sur l'autre.

Seule consolation, une baisse de -23.000 (à 216 000) des nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage (les économistes tablaient sur 225.000 après 239 000 la semaine précédente).

Enfin, le PMI 'Markit' manufacturier de février se replie de -1,2Pts à 53,7 (déception) mais c'est compensé par une hausse de +2,2Pts du PMI des 'services' de 54,2 vers 56,4 (effet 'shutdown' invisible).

En Europe, l'inflation annuelle a ralenti à 1,4%, tout comme en en Allemagne.

Par ailleurs, en février 2019, le climat des affaires se montre quasi stable en France, au vu de l'indicateur synthétique calculé par l'Insee qui gagne un point pour se situer à 103, au-dessus de sa moyenne de longue période (100). Dans le détail, l'indicateur est stable dans l'industrie manufacturière, augmente de deux points dans le bâtiment et dans le commerce de détail, mais perd deux points dans les services.

Il se situe au-dessus de sa moyenne de longue période dans ces quatre secteurs.

Du côté des changes, l'euro revient à l'équilibre à 1,1345 dollar, pendant que le Brent consolide de -0,4%, juste en dessous des 67 dollars.

Dans l'actualité des entreprises, l'action Orange s'effrite de -0,4%. Lors de la présentation de ses résultats annuels, l'opérateur télécoms historique français a écrêté ses prévisions pour 2019 en raison de la concurrence. Tout en annonçant qu'il se dotera prochainement d'un plan stratégique à horizon 2025.

Ainsi, si Orange tablait jusqu'à présent, pour les exercices 2019 et 2020, sur une 'croissance de l'EBITDA ajusté, (une) diminution des CAPEX (les investissements, ndlr) et (une) croissance du cash-flow opérationnel', il prévoit qu'en 2019, l'EBITDA ajusté (devenu EBITDAaL, pour 'after lease') 'connaîtra une hausse, à base comparable, plus modérée qu'en 2018', soit + 2,7%, après + 2,2% en 2017.

UBS a maintenu son conseil neutre sur l'action Orange, ainsi que son objectif de cours de 12 mois de 14,4 euros augurant d'un potentiel de hausse limité de 7% environ.

Vallourec prend pour sa part +25%. Le groupe a fait état, mercredi après la clôture, d'une perte nette part du groupe de 502 millions d'euros au 31 décembre dernier, contre une précédente perte de 537 millions un an auparavant.

Inversement, Eramet (-15%) est sanctionné pour ne pas avoir réussi à redresser sa rentabilité.

Le chiffre d'affaires du groupe Eramet est en croissance de 5% par rapport à 2017 à 3 825 ME. Le résultat opérationnel courant s'élève à 581 ME, en baisse de 4%.

Le résultat net part du groupe s'inscrit à 53 ME, par rapport à 203 ME en 2017, en raison d'une charge exceptionnelle de 265 millions d'euros.

Iliad (Free) chute de -6,8% vers 86E et retombe au plus bas depuis mi-novembre 2011.

Atos a publié un résultat net part du groupe en augmentation de 5% à 630 millions d'euros, soit un BPA de 5,95 euros, et une marge opérationnelle représentant 10,3% du chiffre d'affaires, comparé à 10,8% en 2017 à périmètre et taux de change constants.

Jefferies réitère sa recommandation 'achat' sur Kering et remonte son objectif de cours de 9% à 535 euros, jugeant notamment que la valorisation du groupe de luxe français, maison-mère de Gucci et de Saint-Laurent, demeure attractive.

En vue de la publication des comptes annuels d'Engie, le 28 février prochain, et de la journée investisseurs qui se tiendra concomitamment, Credit suisse confirme son conseil d'achat sur le titre. L'objectif de 16,1 euros augure d'un potentiel de hausse de l'ordre de 14%.

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