Le bilan hebdo ressort à -2,2% et aucun repli n'avait atteint cette amplitude depuis la mi-juillet.

L'Euro-Stoxx50 est pratiquement revenu à l'équilibre à 3.610, comme si certains opérateurs succombaient déjà à l'impératif de 'payer tous les creux' (le repli hebdo se limite à -2,2%).

Rappelons que le CAC40 a enfoncé hier le seuil des 5.470 points hier pour clôturer autour de 5.408 points, soit un repli de près de 1,2%. Si la tendance haussière à moyen terme ne semble pas remise en cause, le contre-pied est significatif et la situation pourrait sérieusement se dégrader en cas d'enfoncement des 5.380 points, avertissent les spécialistes.

'Depuis la décision de la BCE, le mois dernier, de prolonger de neuf mois ses rachats d'actifs, les marchés financiers s'étaient montrés particulièrement calmes', rembobinent les équipes de Danske Bank. Le net repli d'hier pourrait présager d'un début - certes fort tardif - de correction.

Sur le front des indicateurs, le marché prendra connaissance tout à l'heure de l'indice de confiance des consommateurs du Michigan au titre du mois en cours.

Pour l'heure, sur le marché des changes, l'euro grappille +0,1% à 1,1650$, alors que le baril de WTI progresse de +0,4% vers 57,3$ à New York..

Concernant les valeurs, Spie (+5%) domine le SBF 120 dans le sillage de l'annonce d'une augmentation de près de 8% de l'Ebita en rythme annuel à 247,6 millions d'euros. Le groupe a de surcroît confirmé ses objectifs annuels, notamment une production en hausse de 23 à 25% à taux de change constants (et d'environ 6% hors SAG), une marge d'Ebita entre 6,3 et 6,5% et un résultat net par action ajusté en forte croissance.

Son premier poursuivant Rubis s'adjuge quant à lui 2,6% au lendemain de la publication d'un chiffre d'affaires de 2,82 milliards d'euros au 30 septembre, soit une croissance de 29% comparativement aux 3 premiers trimestres de l'année écoulée. Les revenus ont augmenté de 36% sur le seul troisième trimestre.

Du côté des baisses, l'action Vallourec lâche 7,5% en dépit d'une reduction de la perte nette part du groupe à 119 millions d'euros au troisième trimestre, contre 160 millions un an auparavant, et d'une nouvelle révision à la hausse des objectifs annuels. L'Ebitda devrait en effet être compris entre -10 et -30 millions d'euros, contre de -44 à -94 millions annoncés en juillet dernier.

Enfin, Altice abandonne 3%, soit un recul de 36% depuis le début du mois, après l'éviction du directeur général, Michel Combes, qui était également le PDG de la filiale française SFR. Patrick Drahi devient président du conseil d'administration d'Altice et reprend en main les aspects 'stratégiques, opérationnels, commerciaux et technologiques', 'ce qui comprend en particulier SFR Group'.

Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.