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Paris: gains hebdo un peu réduits, W-Street limite son repli

Cercle Finance | 27 mars, 2020 19:49

(CercleFinance.com) - Le CAC40 (-4,23% à 4.51) s'est franchement éloigné de la zone des 4.500 ce vendredi, chutant jusqu'au contact des 4.300 (soit un repli de près de 6%) mais un petit rebond de Wall Street après les -4,5% initiaux permet de limiter cette correction et le bilan hebdomadaire ressort à +7,25%.

Un 'pullback' d'environ -200Pts ce vendredi après une envolée de +24% (+900Pts) en une semaine: il n'est guère surprenant d'assister à une phase de digestion de ce rallye haussier sans précédent.

L'Euro-Stoxx50 lâche -4,2% à 2.728 et s'en tire mieux que le FT-100 qui chute de -5,25%, les opérateurs ayant été frappés d'apprendre que Boris Johnson a été testé positif au Covid-19 et condamné à un isolement... relatif va sa fonction.

'La descente a été forte et rapide, historiquement violente, le redressement ne devrait pas être de la même teneur même si l'intensité lui ressemble après avoir touché le seuil d'inversion de long terme des 3.750 points. Techniquement et à court terme, l'indice devrait temporiser ou pour le moins se stabiliser après cette rapide séquence de rattrapage, la zone intermédiaire des 4.545/4.500 points serait idéale', analysent ce matin les équipes de Kiplink.

Wall Street cède environ -2,3% à la mi-séance (contre -3,3% à mi-séance) après s'être envolé de plus de 6% hier soir, portant ses gains sur les trois derniers jours à plus de 21%.

Le Nasdaq n'affichait plus que -2% vers 19H30, malgré un 'nesflow' négatif ce vendredi: certaines gestions se retrouvent un peu sous-investies en actions par rapport à l'obligataire, du fait de la dévalorisation relative des premières: un des grands enseignements de la semaine écoulée, c'est que les GAFAM surperforment encore les autres secteurs cycliques.

C'est la performance la plus spectaculaire pour la place de marché depuis 1931. Les investisseurs semblent en effet placer beaucoup d'espoirs dans l'efficacité du plan de relance de 2.000 milliards de dollars adopté par le Sénat américain dans la nuit de mercredi à jeudi.

Les investisseurs ont toutefois de sérieuses raisons de douter d'un redémarrage rapide de l'économie comme le souhaite Donald trump: le bilan des victimes s'alourdit spectaculairement à New York et commence à se rapprocher des chiffres effroyables constatés en Italie ce vendredi avec près de 1.000 morts.

Du côté des statistiques du jour, début mars, la confiance des ménages dans la situation économique en France diminue légèrement, au vu de l'indicateur synthétique qui perd un point à 103, l'Insee précisant toutefois que l'enquête a été menée essentiellement avant la mise en place du confinement.

Dans le détail, la proportion de ménages estimant qu'il est opportun de faire des achats importants diminue nettement par rapport au mois précédent : le solde correspondant perd sept points et bascule en dessous de sa moyenne de longue période. Le solde d'opinion sur le niveau de vie futur en France chute de dix points et les craintes des ménages concernant l'évolution du chômage augmentent très fortement (avant même l'annonce de la période de confinement), le solde correspondant augmentant de 22 points.

Aux États-Unis, les investisseurs ont pris connaissance des revenus et dépenses des ménages, ainsi que de l'indicateur de confiance des consommateurs du Michigan... qui sont des indicateurs retardés et n'ont plus qu'une valeur anecdotique.

Les dépenses des ménages américains ont augmenté de 0,2% en rythme séquentiel le mois dernier, selon le Département du Commerce, là où les économistes anticipaient en moyenne une croissance de 0,3%.

De leur côté, les revenus des ménages ont progressé de 0,6% en février, alors que le consensus de marché n'en attendait qu'une progression de 0,4%. En janvier, les dépenses et revenus avaient aussi augmenté de 0,2% et de 0,6% respectivement.

L'estimation finale du moral des ménages 'U-Mich' du mois de mars ressort à 89,1 (contre 90 en seconde estimation), l'enquête a été réalisée avant le 'lockdown' et reflétait déjà la plus forte dégradation jamais observée depuis octobre 2008.

La prochaine enquête 'U-Mich' attendue mi-avril pourrait être absolument déprimante.

Au Canada, pas de 'stat' à la Une de l'actualité mais la Bank of Canada réduit de -50Pts son taux directeur à 0,25%.

La rechute de -6,5% du WTI (après -8% la veille) vers 21,2$/baril commence à créer de réelles difficultés pour l'industrie pétrolière canadienne: certains producteurs de l'Alberta ont du mal à trouver des acheteurs, même à 5$ le baril.

Dans l'actualité des valeurs, CGG est la principale victime de ce mini-krach du pétrole avec -13,8% (les compagnies pétrolières annoncent toutes d'importants programmes d'économies sur la recherche/prospection).

Les foncière subissent un retour de la pression baissière, Gecina chute par exemple de -7,2%, Unibail de -5%, Klépierre de -5,15%.

Les centres commerciaux risquent de ne pas rouvrir avant longtemps alors que les mesures de confinement sont prolongées jusqu'au 15 avril... un minimum selon les annonces d'Edouard Philippe en fin d'après-midi.

Safran (-5,3%) annonce une série de mesures pour s'adapter à la crise actuelle, dont un retrait de ses objectifs 2020, l'annulation de la proposition de versement du dividende 2019 pour un milliard d'euros et une nouvelle ligne de crédit de trois milliards.

En raison de la crise mondiale, Faurecia (-6,1%) prévient que ses objectifs financiers annuels 2020 ne sont plus valides, et qu'il présentera de nouveaux objectifs dès que les perspectives macro-économiques pour le reste de l'année offriront une visibilité suffisante.

Face à la progression continue de l'épidémie de Covid-19, Bic (-8,4%) annonce que son conseil d'administration a décidé d'ajuster la politique d'allocation du capital pour 2020, avec notamment une suspension du programme de rachat d'actions jusqu'à nouvel ordre. Le fabricant d'articles de papeteries, briquets et rasoirs a aussi décidé de réduire le dividende proposé pour 2019 à 2,45 euros par action, contre 3,45 euros initialement proposé. Le dividende sera voté lors de l'assemblée générale du 20 mai.

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