L'euro-Stoxx50 qui gagne +0,6% semble également chercher son souffle vers 3.515Pts.

'Pour l'indice vedette, le défi est maintenant de repasser au-dessus des 5.205 points. Le risque, quant à lui, serait un comblement du gap haussier ouvert hier et donc un retour sous les 5.100 points', analysent les équipes de Saxo Banque, qui saluent la diminution des tensions et évoquent un certain soulagement des opérateurs avec l'absence de nouveau tir nord-coréen et l'affaiblissement de l'ouragan Irma.

'S'agit-il d'un véritable point d'inflexion, alors que le marché a tendance à se tasser depuis le mois de juin ?', s'interroge un spécialiste.

D'une façon générale, le débordement des 5.150 points pourrait quoi qu'il en soit préfigurer une sortie de corridor baissier et un retracement de 50% de la baisse, avec comme premier objectif 5.230/5.240 points, estiment les chartistes.

Pas d'indicateur notable ce mardi, à l'exception de l'inflation britannique au titre du mois d'août, qui est ressortie à +2,9%, soit 0,1 point de plus qu'attendu et 0,3 point de plus qu'en juillet.

Sur le marché des changes, l'euro s'effrite de -0,2% face au dollar à 1,1950 tandis que le baril de Brent recule de 0,5% à 53,6 dollars.

Enfin, du côté des valeurs, le CAC40 est dopé par le secteur automobile avec Peugeot +3,5% et Renault +2,4% et on retrouve les bancaires intercalées avec BNP Paribas et Société Générale et Crédit Agricole à +2,2% en moyenne.

C'est la douche froide pour Virbac, qui plonge de 13,5%. En raison d'une reprise moins rapide que prévu aux Etats-Unis, le groupe a abaissé ses prévisions de ventes comme de résultats pour l'ensemble de l'exercice 2017.

Onxeo fait encore pire, s'effondrant de plus de quelque... 50% après l'échec d'une étude de phase III sur le livatag.

Enfin, Transgene (+5%) a annoncé hier que Food and Drug Administration (FDA) a donné son accord pour le lancement aux États-Unis de l'essai clinique de Phase II de TG4010 associé à Opdivo (nivolumab) et à une chimiothérapie standard, en première ligne de traitement du cancer du poumon non épidermoïde, non à petites cellules (NSCLC), au stade avancé.

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