TABLEAU DE BORD

CAC 40

  • +0,01%
  • 8.205,81 Pts

NASDAQ 100

  • -0,14%
  • 18.254,69 Pts

DOW JONES

  • +0,12%
  • 39.807,37 Pts

EUR/USD

  • -0,11%
  • 1,0778

EURONEXT 100

  • +0,10%
  • 1.526,34 Pts

Or

  • +0,68%
  • 2.207,00
  • CAC 40
  • 8.205,81 Pts
  • +0,01%
EUROFINS SCIENTIFIC 59,08€ +2,89%
SOCIETE GENERALE 24,81€ +2,33%
BNP PARIBAS-A- 65,86€ +1,84%
CARREFOUR 15,88€ -1,34%
STELLANTIS BR 26,33€ -1,33%
STMICROELECTRONICS 39,92€ -1,26%

Paris: voit la vie en rose au lendemain de la Saint Valentin

Cercle Finance | 15 févr., 2019 19:13

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris (+1,83%) manque de peu d'inscrire sa plus forte hausse de l'année : le CAC40 s'envole littéralement, à 5.153, en cette séance des '3 sorcières' qui conclut en apothéose le terme boursier de février.

La semaine se conclut par un gain tonitruant de +3,9% (le gain a dépassé les +100Pts en intraday, +200Pts depuis vendredi dernier, +9,2% depuis le 1er janvier) !

Le CAC40 pulvérise littéralement la résistance des 5.115 testée le 3 décembre dernier, ainsi que celle des 5.150 des 2 et 8 novembre dernier pour se retrouver au plus haut depuis le 17 octobre.

L'Euro-Stoxx50 (+1,84% à 3.241) efface l'obstacle des 3.220 et se retrouve au plus haut depuis la mi-novembre 2018.

Le Dow Jones s'envole à mi-séance de +1,4% à 25.800 et affiche désormais +2,8% hebdo, +10,6% depuis le 1er janvier et +18,5% depuis le 24 décembre; le S&P500 prend +0,8% et le Nasdaq +0,4% à 7.455.

Le catalyseur de cette euphorie -il n'y pas d'autres terme- c'est Xi-Jinping lui même qui a déclaré : 'Les négociations entre la Chine et les Etats-Unis ont permis d'accomplir d'importants progrès et se poursuivront la semaine prochaine à Washington'.

Cette annonce tombe au lendemain de l'arrivée de Steven Mnuchin à Pékin, alors que certaines rumeurs faisaient état de la difficulté des négociations.

Donald Trump en rajoute, estimant que 'les négociations se passent extrêmement bien'... et se dit prêt à repousser la 'deadline' du 1er mars pour parvenir à de meilleurs accords.

Comme toutes les planètes semblent s'aligner, les investisseurs oublient que Donald Trump décrète 'l'état d'urgence nationale' pour obtenir le financement de son mur et ne retiennent que sa validation de l'accord sur le budget.

Les valeurs du secteur auto ont également zappé sa petite phrase rappelant qu'il se préoccupe des importations automobiles européennes.

En milieu d'après-midi, nouveau coup d'accélérateur: Benoit Coeuré, l'économiste de la BCE, ex-patron de la BdF, déclarait que le ralentissement économique est plus prononcé que prévu et que la BCE réfléchit à la mise en place d'un TLTRO au cas où la situation se dégraderait davantage... ce qui revient presque à promettre d'inonder les banques de liquidités d'ici quelques mois.

Le message a été reçu 5/5 et BNP-Paribas s'envole de +4,2%, Crédit Agricole de +4%, Natixis de +3,4%, Société Générale de +3,2%

Côté statistiques, les opérateurs n'ont voulu retenir que les chiffres leur paraissant positifs, comme l'indice Empire State de la Fed de New York qui s'est inscrit en hausse de presque +5Pts en février pour s'établir à 8,80, après 3,90 en janvier 2019, alors que le consensus anticipait une progression plus modeste de 7,10.

Les prix à l'importation aux États-Unis ont reculé de -0,5% en janvier, selon le Département du Travail. En excluant les produits pétroliers, dont les prix ont plongé de 3,2%, ils se sont tassés de 0,2%. Le consensus tablait sur un ralentissement plus modeste de -0,2%.

De leur côté, les prix à l'exportation américains ont reculé de 0,6% en données brutes le mois dernier, et de 0,3% hors produits agricoles, autre élément habituellement volatil.

Par rapport à janvier 2018, les prix américains à l'importation et à l'exportation ont respectivement diminué de 1,7% et de 0,2% le mois dernier.

Wall Street ignore le recul de -0,6% de la production industrielle des États-Unis en janvier (au lieu d'un gain de +0,1%) et la production manufacturière recule aussi de 0,9% (chute d'activité dans le secteur automobile).

Recul également du taux d'utilisation des capacités dans l'industrie américaine : -0,6 point à 78,2% contre 78,8% anticipé.

Le dernier chiffre du jour est heureusement positif: rebond de +4,2Pts l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan qui s'établit à 95,5.

L'euro s'affiche en net repli à 1,1250 dollars (-0,5%) suite aux déclarations de Benoît Coeuré. Quant au Brent, il avance de +2,3% à 66 dollars, le 'WTI' de +2% à 55,6$.

Dans l'actualité des valeurs, beaucoup de résultats ont été publiés ces jours. Ceux du Groupe ADP sont notamment marqués par une hausse de 39 millions d'euros du bénéfice net annuel, porté à 610 millions (+6,9%).

Le chiffre d'affaires du groupe Bolloré (+6,7%, leader du SBF-120) est en croissance de 7% à 6 499 millions d'euros à périmètre et taux de change constants au 4ème trimestre 2018. En données publiées, il progresse de 6% par rapport au 4ème trimestre 2017. Les investisseurs apprécient : +4,7%.

Publiés jeudi après la clôture, les résultats 2018 de Vivendi ont été marqués par une hausse de 33,6% du bénéfice net ajusté (hors éléments exceptionnels), porté à 1,16 milliard d'euros. Le titre termine en hausse de +5,6%.

UBS réaffirme sa recommandation 'achat' sur Vivendi avec un objectif de cours ajusté à la hausse de 25 à 25,5 euros, ce qui implique un potentiel de progression de 12% pour le titre du groupe de communication et de divertissement.

EDF (-5,8%) dévoile pour sa part un résultat net part du groupe en baisse de 62,9% à 1,2 milliard d'euros pour 2018, mais un EBITDA de près de 15,3 milliards d'euros, en croissance de 11,1%, pour un chiffre d'affaires de près de 69 milliards, en hausse de 6,3% (+4% en organique).

TF1 publie au titre de l'année 2018 un résultat net part du groupe en baisse de 6,2% à 127,9 millions d'euros, mais indique avoir atteint son objectif d'amélioration de la marge opérationnelle courante hors événement sportif majeur (à 11,7% contre 8,7% en 2017).

Le bureau d'études Berenberg a relevé à l'achat son conseil sur l'action du groupe de spiritueux français Pernod Ricard (+1%), contre une précédente opinion de 'conserver' la valeur. L'objectif de cours est porté de 138 à 204 euros, soit un potentiel de hausse de l'ordre de 35%.

Les résultats 'nettement moins favorables' pour le deuxième semestre présentés par Renault n'empêchent pas Oddo BHF de rester optimiste sur le titre du constructeur automobile français : dans une note publiée ce vendredi, le broker réitère sa recommandation 'achat', accompagnée d'une cible de 100 euros.

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