Du point de vue d'ISS, 'un certain degré de changement au sein du conseil d'administration serait profitable' pour le spécialiste des biens de consommation, bien que les membres du conseil aient pris 'plusieurs mesures regrettables ces dernières années'.

Le cabinet de conseil juge également que la politique de fusions-acquisitions (M&A) du groupe s'est traduite 'par des désinvestissements sur des dizaines de marques acquises', et que les administrateurs n'ont pas su 'éviter une complexification à outrance de la structure organisationnelle' du groupe.

Sans surprise, P&G a répondu à ISS en affirmant avoir 'pris les bonnes mesures pour créer de la valeur pour les actionnaires'.

'Le changement n'est pas garanti lorsqu'un conseil d'administration très engagé supervise un plan qui marche', a souligné la direction de P&G.

A noter que Glass Lewis, un cabinet indépendant de conseil en procuration, a lui aussi recommandé aux actionnaires de P&G de voter pour Nelson Peltz, voyant dans sa nomination l'occasion d'ouvrir un 'nouveau débat'.

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