Menée à grande échelle, cette attaque informatique a notamment perturbé l'activité des terminaux logistiques, des usines ou encore les services informatiques de nombreuses entreprises.

Reckitt Benckiser, qui compte parmi ses marques Nurofen, Strepsils, Durex, Scholl, Clearasil, Veet ou encore Harpic, a réalisé à ce jour 'des progrès sensibles' dans la remise en ordre de ses systèmes. L'informatique de l'américain Mead Johnson, récemment racheté, n'a pas été affectée.

'Toutefois, cette attaque a perturbé notre capacité à fabriquer et à distribuer des produits à nos clients sur de nombreux marchés', indique Reckitt Benckiser. Certaines commandes n'ont pu être expédiées en temps et en heure, et 'certaines de nos usines ne sont, à l'heure actuelle, toujours pas opérationnelles dans des conditions normales', peut-on lire. La direction estime que la mise en place d'une nouvelle taxe sur les produits et services en Inde a également pesé sur son activité.

Le groupe est en train de déterminer quelles seront les conséquences exactes de l'attaque. En attendant, il estime qu'au 2e trimestre, la contraction organique de ses ventes atteindra 2%, et qu'elles resteront stables sans tenir compte de la cyberattaque.

La tendance devrait s'améliorer à compter du 3e trimestre. Cependant, sur l'ensemble de l'exercice 2017, Reckitt Benckiser a abaissé son objectif de croissance organique de 3% à environ 2%.

Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.