Par ailleurs, toujours selon les médias japonais, sa garde à vue a été prolongée de 22 jours - l'ancien homme fort de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi est détenu à Tokyo depuis le 19 novembre. Si l'inculpation de ce matin concerne la rémunération versée par Nissan à Carlos Ghosn entre 2010 et 2015, le parquet local a en effet décidé d'élargir son enquête aux trois années suivantes.

Notons, enfin, que Nissan est également poursuivie en tant qu'entité morale, puisque c'est elle qui qui a remis les rapports faisant état de la rémunération de Carlos Ghosn aux autorités boursières. Le constructeur automobile a pris acte de cette décision, indiquant dans un communiqué qu'effectuer 'de fausses déclarations dans les rapports boursiers annuels nuit à l'intégrité des déclarations publiques de Nissan auprès des marchés', et exprimant 'ses plus profonds regrets'.

Selon les médias japonais, Nissan pourrait faire l'objet d'une amende de 700 millions de yens, soit 5,44 millions d'euros.

Le groupe Renault n'a, pour l'instant, pas commenté ces informations.

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