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Renault: ne réagit pas aux rumeurs de fusion avec Nissan

Cercle Finance | 30 avril, 2019 15:57

(CercleFinance.com) - Certes, l'action Renault n'est pas restée à l'écart du mouvement de hausse du marché en passant, depuis le tout début de l'année 2019, d'environ 52 à 60 euros. Mais d'autres titres de constructeurs automobiles européens, comme Peugeot SA et Daimler, ont fait nettement mieux sur la période. Et même les informations de presse évoquant une fusion du groupe français avec Nissan n'ont guère fait réagir le titre.

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L''Alliance' de Renault, de Nissan et de Mitsubishi est étroitement liée à Carlos Ghosn, ex-patron de ce géant automobile mondial et artisan de cette union atypique qui a indubitablement généré des synergies importantes - et surtout n'a pas échoué, à la différence de l'éphémère fusion entre Daimler et Chrysler, ou du projet Renault-Volvo. Maintenant que Carlos Ghosn, mis en cause au Japon, a été débarqué, et que le directeur général de Nissan, Hiroto Saikawa, joue un rôle central, son avenir suscite des doutes.

Si cette union devait être 'détricotée', les coûts industriels pour tous les membres de l'Alliance seraient très importants. Parallèlement, le marché automobile est devenu bien plus difficile, et Nissan est bien parti pour présenter, au terme de son exercice 2018/2019, ses plus faibles bénéfices en dix ans environ. Bref, et en dépit des intentions prêtées au 'parti japonais', l'Alliance n'a peut-être pas dit son dernier mot.

D'ailleurs, lundi, les Echos rapportaient que Renault avait mandaté une banque d'affaires nippone, SMBC Nikko, pour 'inventer' la forme qui pourrait prendre une 'fusion entre égaux' entre Renault et Nissan. Voici les grandes lignes du projet : les actions Renault et Nissan seraient retirées des Bourses de Paris et Tokyo et remplacées par l'action d'un holding Renault Nissan, qui serait coté dans un pays tiers (ni la France, ni la Japon), et 'éventuellement en Asie'.

L'idée serait de mieux intégrer financièrement les deux groupes, alors que leurs structures capitalistiques actuelles induisent d'importantes décotes, et que le holding joue un rôle de 'supervision'. Mais pas de les fusionner du point de vue industriel ou commercial.

Les Echos rapportent que le gouvernement japonais n'a pas rejeté ce plan, mais que Nissan n'a même pas voulu que SMBC Nikko le lui présente... Autant dire qu'il reste du chemin à parcourir, et d'ailleurs en Bourse, l'action Renault n'a pratiquement pas réagi à cette information.

Credit suisse est revenu ce matin sur le dossier Renault ce matin. 'Durant la conférence téléphonique organisée pour les ventes trimestrielles', rapporte une note, 'la directrice financière Clotilde Delbos a répété que l'objectif principal était de rendre l'Alliance irréversible puisqu'elle est autant nécessaire à Renault qu'à Nissan. L'idée centrale de Renault, et tout spécialement de son président Jean-Dominique Senard, est de rendre plus efficace le processus de décision de l'Alliance'.

Et après ? Credit suisse rappelle que l'Etat japonais et la direction de Nissan n'ont pas l'air emballés par la perspective d'une fusion avec Renault. Et d'un point de vue boursier, les analystes ajoutent : 'l'Alliance fonctionne déjà très bien dans de nombreux domaines' et de ce fait, l'action Renault pourrait relativement peu profiter d'une fusion puisque la plupart des synergies sont concrétisées. A suivre.

EG

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