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Renault: reprend des couleurs, l'Alliance semble préservée

Cercle Finance | 23 nov., 2018 13:19

(CercleFinance.com) - Plus forte hausse du CAC 40, l'action Renault se reprenait de plus de 4% ce midi à la Bourse de Paris, dont l'indice phare progresse à peine dans des volumes réduits en ce jour de 'Black Friday' aux Etats-Unis. En dépit du coup de tonnerre qu'a constitué le débarquement de Carlos Ghosn, l'Alliance entre Renault et Nissan semble préservée.

RENAULT
46,795
  • 0,82%0,38
  • Max: 47,12
  • Min: 46,42
  • Volume: -
  • MM 200 : 37,18
17:55 28/03/24

Sans surprise, l'action du constructeur automobile français souffre toujours de la déflagration qu'a constitué l'arrestation, au Japon, de son patron emblématique depuis une vingtaine d'années, Carlos Ghosn, qui présidait également aux destinées de l'Alliance baroque formée par Renault, Nissan, Mitsubishi et Avtovaz. Sachant que le tout forme l'un des plus grands noms du secteur auto dans le monde.

Bien sûr, les 100 euros frôlés au début du mois d'avril par le titre Renault restent loin. Mais ensuite, l'action avait elle aussi subi l'abaissement des prévisions de croissance mondiale et le ralentissement du marché automobile, notamment en Chine durant l'été. Mais aussi en Europe à l'automne, avec la mise en place du protocole de test d'émission WLTP. Quand en Amérique du Nord, les derniers chiffres ne sont pas brillants non plus.

Bref, avant le coup de tonnerre venu du Japon, le titre était déjà tombé dans la zone des 65 euros. A cette annonce, lundi, l'action a chuté jusqu'à 54,80 euros en séance, du jamais vu depuis octobre 2014. Mais elle limite les dégâts ce vendredi midi en reprenant la barre des 60 euros.

Première explication : certes, des têtes sont tombées. Mais nombreux sont ceux qui, en France, indiquent que l'arrestation de Carlos Ghosn est intervenue alors que ce dernier et Greg Kelly s'apprêtaient à proposer un plan d'union plus étroite encore entre les différents membres de l'Alliance.

Or on savait déjà que le directeur général de Nissan Motor, Hiroto Saïkawa, fait partie de ceux qui estiment que le poids du groupe nippon dans la gouvernance de l'Alliance est insuffisant, notamment par rapport à Renault : si Renault détient 43,4% de Nissan, avec les droits de vote qui vont avec, Nissan ne possède - comme l'Etat français - que 15% de Renault, mais ne bénéficie pas des voix qui sont associées à cette participation.

Dans ce contexte, les investisseurs ont sans doute craint que les importantes synergies industrielles dégagées par l'Alliance (environ six milliards d'euros actuellement, chiffre qui pourrait atteindre dix milliards dans quelques années) ne soient remises en cause. Alors que l'automobile est un secteur économique très capitalistique, une scission aurait eu des conséquences très négatives sur la rentabilité des différentes entités de l'Alliance.

Or en cette fin de semaine, la gouvernance de Renault, alors que Carlos Ghosn est empêché, inquiète moins : numéro deux du groupe et vétéran de l'industrie automobile, Thierry Bolloré est devenu directeur général délégué. 'Je veillerai à garantir (la) stabilité et à garder le cap sur nos missions, (à) préserver les intérêts du groupe Renault et la pérennité de l'Alliance', a-t-il déclaré hier dans un bref message vidéo. Ce qui fait écho à une déclaration similaire effectuée par les ministres de l'Economie de France et du Japon quelques heures plus tôt.

Chez Nissan, le conseil d'administration vient officiellement de démettre MM. Ghosn et Kelly. Mais il n'a pas été proposé, du moins pour l'instant, de nommer le directeur général, M. Saïkawa, en tant que président. Une commission - où siège un représentant de Renault - a été formée afin de trouver des candidats, dans ce qui ressemble à un geste d'apaisement.

En outre et à son tour, Nissan Motor a 'reconnu l'importance et confirmé que son Alliance de long terme avec Renault demeurait inchangée'. Le groupe nippon veut aussi faire son possible pour 'minimiser l'impact potentiel et la confusion dans le fonctionnement au jour le jour de l'Alliance'. En somme, le coeur industriel de l'Alliance, ses importantes synergies industrielles et leurs retombées financières ne semblent aucunement remises en cause.

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