Certes, la branche Energie correspondant schématiquement à la distribution de produits pétroliers (et qui a concentré environ les deux tiers des profits de Rubis en 2018) a enregistré une baisse de 3% de ses volumes au 1er trimestre là où Oddo BHF n'attendait que - 1%. En cause : un hiver chaud en Europe et une situation difficile à Haïti. Mais les analystes soulignent que ce retrait est compensé par la 'forte augmentation des marges unitaires dans la branche Energie', soit, presque + 10% alors qu'Oddo BHF ne visait que + 1%.

Autre élément relevé : le 'retour à la croissance' de la branche Terminal (le stockage ; + 1%), là où les analystes redoutaient une baisse de 5%, grâce à 'une stabilisation de l'activité pétrole en France'.

Bref, Oddo BHF se déclare rassuré par cette publication, sachant que l'acquisition kenyane KenolKobil devrait être consolidée à partir du 2e trimestre, et que le flux de nouvelles devrait être plus favorable cette année.

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