Deux événements viennent de faire 's'envoler' 1,5 milliard d'euros de la capitalisation boursière de la compagnie aérienne à bas coûts : d'abord, la Cour de justice de l'Union européenne a décidé que les salariés étaient fondés à contester leur affiliation au droit du travail irlandais par Ryanair, mais pas la faculté de ce dernier à le faire. L'impact de cette décision devrait être très progressif, estime SG, d'autant que les frais de personnel ne sont pas le premier poste de dépense de Ryanair. Dans le pire des cas, l'objectif de cours ne serait affecté que d'un euro.

Autre facteur négatif : l'annulation de près de 2% des vols d'ici fin octobre pour 'améliorer la ponctualité', selon la compagnie. Soit environ 2.000 vols affectant quelque 400.000 passagers. SG relativise : Ryanair organise 2.500 vols quotidiennement et a transporté 12,7 millions de passagers en août.

Certes, le groupe a eu du mal à gérer les congés de son personnel. Mais la cause du problème est que l'autorité irlandaise de l'aviation a contraint Ryanair, dont l'exercice décalé se termine en mars, à organiser les congés de son personnel sur une base calendaire, explique une note. Par ailleurs, Ryanair ne manque pas de pilotes, affirme la direction.

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