En données comparables, soit à périmètre et changes constants, la croissance des ventes a marqué un temps d'arrêt au 2e trimestre : - 0,1%, après une hausse marquée (+ 7,6%) durant le premier quart de l'année. De ce fait, sur le semestre, les facturations de 20,4 milliards d'euros s'affichent en hausse organique de 3,5%, soit + 4,4% en données publiées.

Le groupe évalue à 220 millions d'euros l'impact sur le CA de la cyberattaque survenue le 27 juin dernier, 'soit 1,1%'. Par ailleurs, il a réussi à passer des hausses de prix de 1,8%, afin de couvrir la progression des matières premières et de l'énergie.

Le résultat d'exploitation semestriel progresse cependant un peu plus vite (+ 7,1% en données publiées à 1,46 milliard d'euros, dont + 6,6% en organique) et permet à la marge de progresser de près de 20 points de base, à 7,18% des ventes. Et pourtant, la cyberattaque a pénalisé l'agrégat à hauteur de 65 millions d'euros. Enfin, le résultat net part du groupe prend 26,5% à 754 millions d'euros (1,36 euro par action), soit en données courantes 20,4% à 751 millions (1,35 euro par titre).

Le PDG, Pierre-André de Chalendar, a déclaré que 'hors effet ponctuel de la cyberattaque, la croissance du groupe aurait ainsi été la plus élevée depuis le premier semestre 2011, et se serait traduite par une croissance à deux chiffres du résultat d'exploitation. La priorité donnée aux prix de vente nous a permis de compenser globalement le retour de l'inflation des matières premières et de l'énergie'.

En conclusion, la direction de Saint-Gobain 'confirme avec confiance son objectif pour l'année 2017 d'une progression du résultat d'exploitation à structure et taux de change comparables', indique un communiqué.

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