Mais la dégradation de bons du Trésor est plus franche que celle des actions (-0,4% en moyenne en Europe) puisque nos OAT voient leur rendement se tendre de +4,5Pts de base à 0,75%, celui des Bunds grimpe de +4Pts 0,445%... et la tendance apparaît tout aussi négative sur les dettes périphériques avec des Bonos espagnols à 1,44% (contre 1,40%) et des BTP italiens qui affichent +5,5Pts à 2,798%.

Les BTP ne sont plus très loin de rejoindre les T-Bonds qui restent quasi stables à 2,975% (moins de 1Pt de plus que vendredi).

De fait, le 'spread' avec les Bunds se contracte à +253Pts contre 256 vendredi.

Quelques chiffres étaient inscrits à l'agenda ce lundi en Europe : l'indice du climat des affaires de la Commission européenne s'effrite de -0,09 à 1,29 point en juillet (le consensus Reuters était de 1,35) et l'indice du 'sentiment économique' se tasse modestement, de -0,2Pt à 112,1 (le consensus Reuters était de 112).

Outre-Atlantique, les ventes en attente (de logements neufs) ont progressé de +0,9% en juin selon la 'NAR', c'est mieux que les +0,8% prévus, mais les acheteurs étrangers se font un peu plus rares (ils ne content plus que pour 8% des transactions, contre 10% l'an passé à pareille époque).

Le point d'orgue monétaire, ce sera la réunion de la FED mardi et mercredi, mais son communiqué final ne devrait guère réserver de surprises, les analystes n'anticipant aucune décision majeure en termes de politique monétaire en plein coeur de l'été.

Malgré tout, les déclarations de l'institution seront particulièrement suivies alors que Donald Trump s'est autorisé la semaine passée une sortie publique afin de critiquer la politique de resserrement monétaire qu'elle conduit depuis quelque temps... mais Steven Mnuchin, son Secrétaire d'Etat au Trésor calmait le jeu ce weekend en déclarant que 'les taux US sont OK'.

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