Aucun suspens concernant les taux qui ne bougeront pas avant des mois... mais si Wall Street a raison d'anticiper une croissance robuste en 2019, alors la FED n'a peut-être pas besoin de se montrer aussi 'dovish' que prévu au lendemain de la dernière réunion (les indices US étaient 6% plus bas) et pourrait ne pas stopper brusquement la 'normalisation' de son bilan.

A la clôture, les indices US avaient fortement réduit leur avance, à tel point que le S&P500 finit inchangé à 2.833 (-0,01%), le Nasdaq ne grappille que 0,12% et le Dow Jones s'effrite symétriquement (-0,1%) et retombe à 25.887.

Le baromètre du stress remonte de +3,5% à 13,55... ce qui demeure tout de même très proche des planchers annuels, le marché obligataire se dégrade à la marge avec un T-Bond à 2,6150% (+1,3Pt de base).

Séance très calme également du côté du pétrole avec un baril de 'WTI' figé au zénith, à 59$... mais qui conserve une marge de progression selon les spécialistes si l'OPEP confirme sa volonté de réduire ses quotas.

Peu d'écarts spectaculaires sur les actions, vu la stagnation globale des indices: les valeurs bancaires ont été lourdes avec Fifth -3,2%, Suntrust -2,2%, Zion -2,1%, M&T Bank -2%.

Le Nasdaq a bénéficié de l'apport d'AMD +11,8% (une exception remarquable) et Nvidia (+4%), Activision +3,2%, puis de Micron +1,8%, eBay +1,7%.

Replis de Vertex -3,1%, Biomarin -2,1% puis de Fedex -4,2%.

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