TABLEAU DE BORD

CAC 40

  • +0,07%
  • 8.210,41 Pts

NASDAQ 100

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DOW JONES

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EURONEXT 100

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Or

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  • CAC 40
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EUROFINS SCIENTIFIC 59,02€ +2,79%
SOCIETE GENERALE 24,77€ +2,14%
LEGRAND 98,36€ +1,86%
CARREFOUR 15,84€ -1,55%
STELLANTIS BR 26,27€ -1,54%
HERMES INTL 2.363,00€ -1,05%

CAC40: même cause, mêmes effets, 'sell off 'de type février

Cercle Finance | 28 oct., 2020 16:42

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris semble reprendre le même cheminn que fin février/début mars avant le 'Grand Confinement' avec un écart supérieur à -4% (vers 4.540) et un palier de 4.500 qui se rapproche et dont on se demande s'il tiendra 24H de plus.

CAC 40
8.209,210
  • 0,05%4,40
  • Max: 8.253,59
  • Min: 8.207,85
  • Volume: -
  • MM 200 : 7.403,00
17:23 28/03/24

Le compte à rebours du reconfinement a démarré dès les 1ères rumeurs qui circulaient depuis 48H mais le perte de sang-froid se radicalise et n'épargne aucune place boursière: les indices US perdent -3,2% en moyenne après 2 heures de cotations.

Les marchés s'apprêtent donc à affronter la seconde vague de fermeture d'une partie de l'économie (tourisme, hôtellerie, commerces 'non essentiels', avec comme corolaire le plongeon des ventes de voitures, des transactions immobilières, etc.), et la question qui taraude les marchés, c'est quid de la 3ème vague, de la 4ème, etc.

La chute de l'Euro-Stoxx50 qui flirte avec les -4,1%, enfonce les 3.000 et s'enfonce même sous 2.940 (alors que Francfort perd près de -4,6%) commence à ressembler au début de la correction survenue fin février, avec l'enfoncement en cascade de supports court, puis moyen terme.

La rupture baissière s'est matérialisée hier en Europe, elle ne fait donc que commencer, et la BCE devra user d'un 'verbe magique' demain pour tenter de ramener un peu de sérénité.

De nombreux gouvernements européens multiplient les initiatives pour tenter de juguler l'accélération de la propagation du virus, qui menace une reprise économique mondiale déjà fragile, l'Irlande, l'Espagne et la France choisisse la méthode qui cause le plus de dégâts économiques et psychologiques (solitude, dépression, rupture du lien social à grande échelle).

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a prévenu que les décisions prises pourraient être 'difficiles'.

En Allemagne, Angela Merkel envisagerait d'imposer de nouvelles restrictions à la circulation du virus qui pourraient prendre la forme d'un 'confinement léger'.

Les économistes rappellent que chaque jour de reconfinement de type mars/avril est susceptible d'amputer le PIB français de deux milliards d'euros.

Dans ce contexte, la confiance des ménages dans la situation économique en France a diminué en octobre (l'indicateur synthétique perd un point à 94), retrouvant son niveau de juillet et août et demeurant en dessous de sa moyenne de longue période (100): la prochaine enquête risque d'être beaucoup moins favorable et de ressembler à celle du mois de mars.

L'Insee, qui publie ces chiffres précise que les ménages sont aussi moins optimistes sur leur situation financière future : le solde correspondant perd trois points et repasse en dessous de sa moyenne de longue période.

Sur les marchés, les intervenants privilégient désormais les valeurs sûres, à commencer par les 'GAFAM' américaines qui ne semblent pas connaître la crise.

La chute des indices US est depuis 3 jours ralentie par la résilience d' Apple, Microsoft, ou Amazon qui semblent plus invulnérables que jamais et dopés par la crise sanitaire, qui virtualise le mode de vie des consommateurs.

L'imminence d'un reconfinement et d'un gros coup de frein à l'activité provoque une rechute de -5% du WTI à New York, sous les 37.5$ et la chute de -5% du compartiment des valeurs pétrolières plombe le S&P500.

A Paris, les -5,5% de Total, sous 24,7E (le cours rejoint un support vieux de 21 ans) pèse sur le CAC40.

Le CAC40 est également plombé par la rechute de -8% de Renault, les -7,5% d'Atos, les -6% d'Unibail, les -6% de Publicis, les -5,3% d'Essilor et le SBF120 voit chuter Alten de -12%, FNAC Darty et Sopra-Steria de -13,2%.

Seul Carrefour surnage (+1%) avec une nette progression de son chiffre d'affaire (de près de +8%) alors que la crise du Covid recentre les dépenses des ménages sur les produits 'essentiels'.

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