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Devises: l'Euro ressort -tardivement- renforcé après la BCE

Cercle Finance | 21 juil., 2022 23:58

(CercleFinance.com) - L'Euro finit en hausse de 0,5%, au bout du suspens (il était encore inchangé vers 20H), après avoir fait le ' grand 8 ' ce jeudi en quelques minutes, dans le sillage du communiqué de la BCE, passant de 1,0180$ à 1,0275$ vers 14H45, avant de retomber vers 1,1060$ à 15H30.

L'Euro a ensuite passé plusieurs heures à faire le yo-to entre 1,0175$ et 1,0210$, avant de se redresser en soirée vers 1,0225, pour afficher un gain de +0,4%.

Les cambistes ont donc plutôt focalisé leur attention sur les +50Pts de base des taux directeurs de la BCE (cette hausse en précède d'autres) que sur le contexte de retour de l'incertitude politique en Italie, avec la confirmation que Mario Draghi a remis sa démission au Président Matarella, ouvrant un processus d'élections anticipées.

Mario Draghi va former un gouvernement provisoire de 'techniciens' jusqu'aux élections qui devraient se tenir fin septembre ou début octobre.

Le sort de l'Euro va désormais dépendre de l'efficacité de l'outil anti-fragmentation ('PTI' ou en français 'instrument de protection de la transmission') que la BCE compte déployer au cas où les écarts se creuseraient trop fortement du Nord au Sud.

Et il est logique de s'inquiéter que ce soit le cas puisque le 'spread' du BTP italien face au Bund se retend à +240Pts, ce qui correspond a un niveau de pré-crise.

Christine Lagarde affirme que le 'PTI' -adopté à l'unanimité des membres votants- assurera notamment la bonne transmission de l'orientation monétaire dans tous les pays de la zone euro, à mesure que le conseil des gouverneurs poursuivra la normalisation de la politique monétaire'.

Le conseil ajoute que cet instrument 'pourra être activé pour lutter contre une dynamique de marché injustifiée, désordonnée qui représente une menace grave pour la transmission de la politique monétaire au sein de la zone euro'.

Côté conjoncture, la BCE reconnait que les risques de récession sont toujours présents et que l'inflation restera forte, voir plus élevée qu'aujourd'hui au cours des prochains mois.

Elle juge pertinent d'envisager de futures hausses de taux mais dont l'intensité dépendra de la combinaison future croissance-inflation.

Le Dollar Index s'est affaibli de -50Pts vers 106,55 après 2 'stats' médiocres : l'indice 'Philly Fed' a chuté à -12,3 après -3,3 en juin (le consensus tablait sur une stabilité).

Les composantes les plus alarmantes concernent la composante des nouvelles commandes qui a plongé à -24,8 après -12,4 en juin, les perspectives d'activités à six mois à -18,6 contre -6,8 le mois précédent puis le sous-indice de l'emploi qui décroche de 28,1 vers 19,4.

Seule consolation, les prix acquittés a baissé à 52,2 après 64,5 en juin.

Pas de quoi se rassurer avec l'indice des indicateurs avancés américains du 'Conference Board', un baromètre censé préfigurer l'évolution de la conjoncture économique aux Etats-Unis: il a baissé pour le quatrième mois d'affilée en juin, de -0,8% à 117,1 le mois dernier après un repli de 0,6% en mai (les économistes prévoyaient une diminution plus limitée, de 0,5% en moyenne).

Côté Europe, les opérateurs ont pu prendre connaissance d'une nouvelle érosion du climat des affaires en France en juillet. L'indicateur synthétique calculé par l'Insee perd un point, à 103, mais reste néanmoins au-dessus de sa moyenne de longue période (100).

Cette légère détérioration du climat des affaires ce mois-ci résulte principalement de la dégradation conjoncturelle dans les services et l'industrie, alors que la conjoncture demeure stable dans le commerce de détail et de gros.

En revanche, le climat de l'emploi se rétablit quelque peu en juillet, après trois mois consécutifs de dégradation : son indicateur synthétique gagne deux points et atteint 109, bien au-dessus de sa moyenne de longue période (100).

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