TABLEAU DE BORD

CAC 40

  • +0,01%
  • 8.205,81 Pts

NASDAQ 100

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DOW JONES

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EUR/USD

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EURONEXT 100

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Or

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EUROFINS SCIENTIFIC 59,08€ +2,89%
SOCIETE GENERALE 24,81€ +2,33%
BNP PARIBAS-A- 65,86€ +1,84%
CARREFOUR 15,88€ -1,34%
STELLANTIS BR 26,33€ -1,33%
STMICROELECTRONICS 39,92€ -1,26%

Paris: Powell a douché W-Street qui à son tour plombe Europe

Cercle Finance | 30 nov., 2021 19:43

(CercleFinance.com) - Après s'être fait peur ce matin, lâchant jusqu'à 1,6%, la bourse de Paris atténue ses pertes et achève finalement la séance à -0,8%, à 6721 points, dans un important volume d'échanges assez exceptionnel de 8,5MdsE, soit 1MdE de plus que vendredi.

Ce mardi devient donc de loin la séance la plus active de l'année.

De son côté, l'Euro-Stoxx50 cède 0,6% contre -1,2% vers 14H, Londres cède 0,4% tandis que Francfort se replie de 0,9%.

Wall Street avait bien débuté la séance, le Nasdaq passant dans le vert dès 16H, le S&P500 ne s'effritait plus que de -0,2%.. mais à 16H35, Jerome Powell a fait tout basculer: lors de son audition conjointe avec Janet Yellen devant le Congrès, il a en effet déclaré que 'c'est le moment de retirer le vocable 'transitoire' pour l'inflation'.

Et plus surprenant vu le contexte incertain suscité par le variant Omicron, Jerome Powell déclare également qu'il 'proposera que le 'tapering' soit accéléré lors du prochain FOMC de mi-décembre'.

S'il doublait de -15 à -30Mds$, il serait éteint dès fin mars... la question porterait alors sur le calendrier d'une hausse de taux ultérieure.

Ce n'est vraiment pas du goût de Wall Street qui re-bascule en mode 'risk off': le S&P 500, le Dow Jones et le Nasdaq lâchent 1,7% en moyenne à mi-séance, dans de gros volumes, ce qui n'est pas bon signe.

Côté statistiques, le 'PMI' de Chicago chute de 68,4 vers 61,8, bien en-deçà des attentes. La confiance du consommateur américain s'est également dégradée au mois de novembre dans un contexte marqué par une forte hausse des prix, montre l'enquête mensuelle du Conference Board publiée mardi.

L'indice de confiance compilé par l'organisation patronale a reculé à 109,5 ce mois-ci, après un chiffre de 111,6 pour le mois d'octobre.

Le sous-indice des anticipations a également reculé, passant 89 à 87,6 ce mois-ci.

A ce titre, Lynn Franco, la directrice de la recherche économique au Conference Board, note que la proportion d'américains envisageant d'acheter une maison, une automobile ou du gros électroménager au cours des six prochains mois s'inscrit en baisse.

Le rendement des T-Bonds US remonte un peu, de 1,4200% ce midi (crainte de lourd repli des indices US) à 1,445%... mais cela fait toujours -8,3Pts en 24H.

Jerome Powell indique que le variant Omicron crée un risque pour la croissance et l'emploi puis brouille les cartes sur l'inflation: des déclarations interprétées comme un prétexte à repousser une hausse de taux au-delà de juillet ou septembre 2022.

En France, l'Insee a publié aujourd'hui une série de données et indique que les prix à la consommation en France augmenteraient de 2,8% en novembre 2021 sur un an, selon l'estimation provisoire réalisée en fin de mois (contre +2,6% le mois précédent).

L'estimation de la croissance du PIB français au troisième trimestre 2021 est confirmée à +3% (après +1,3% le trimestre précédent) : le PIB revient ainsi presque à son niveau d'avant la crise sanitaire (-0,1% par rapport au dernier trimestre 2019).

En octobre 2021, la hausse des prix de production de l'industrie française atteint 2,6% sur un mois (après +1,7% au mois précédent) et 14% sur un an (après +11%), plus fortes augmentations enregistrées dans les données disponibles de l'Insee depuis janvier 1995.

EnfinLes dépenses de consommation des ménages français en biens en volume diminuent de 0,4% en octobre 2021 et restent ainsi sous leur niveau d'avant-crise (-1,8% par rapport au quatrième trimestre 2019), selon les données de l'Insee.

La mauvaise nouvelle du jour, c'est que les prix à la consommation ont augmenté plus que prévu en novembre dans la zone euro, selon Eurostat.

Le taux d'inflation annuel de la zone euro s'est établi à 4,9% dans la région au mois de novembre, contre +4,1% en octobre (et 4,5% anticipé), selon l'estimation rapide dévoilée ce matin par l'office statistique de l'Union européenne.

L'inflation dite 'de base' - une mesure suivie de près par la Banque centrale européenne - ressort à 2,6%, contre +2,1% le mois précédent, un peu au-dessus des +2,5% attendus par les économistes.

Ce niveau se trouve bien au-dessus de l'objectif théorique d'une inflation de moins de 2% que s'est fixé la BCE.

S'agissant des principales composantes de l'inflation, c'est l'énergie qui devrait connaître le taux annuel le plus élevé en novembre, avec une hausse estimée à 27,4% comparé à 23,7% en octobre, selon les données d'Eurostat.

Côté valeurs, des titres jugés plutôt défensifs ne profitent pas du tout du climat de stress annuel Danone chute de -4,3%, Carrefour de -3,6%.

En revanche, net rebond des équipementiers auto avec Valéo (+3,9%), Plastic Omnium (+3%) et Faurecia (+2%) alors que ces titres ont éprouvés ces derniers jours.

Las banques sont également en légère hausse, malgré des OAT dont le rendement flirte avec 0,00%.

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