CAC40: sous les 5.400 alors que le Nasdaq enfonce les 8.000

(CercleFinance.com) - Paris, avec -1,6% à 5.396, ne finit pas au plus bas mais peu s'en faut, et le palier des 5.400 semble bien compromis.

Wall Street n'avait rebondi lundi soir (en intraday) que pour mieux rechuter puisque les indices US décrochent de -1,5% en moyenne avec un Dow Jones à -1,5% (sous 26.000), -1,7% pour le Nasdaq qui s'enfonce sous le seuil des 8.000Pts (jusque vers 7.975).

Le S&P500 chute de -1,4% tandis que le 'VIX' qui lui est associé fait une embardée de +28% vers 19,8... signe évident d'aversion au risque.

L'Euro-Stoxx50 lâche -1,8ers 3.401Pts (3400 sauvé in extremis) dans le sillage de Frankfort et Paris, Londres lâche de son côté -1,7%.

Les marché ont tenté de relativiser les annonces de Donald Trump susceptibles de raviver les tensions commerciales en expliquant que c'est sa tactique habituelle... mais une importante rencontre sino-américaine (impliquant Liu He, le vice-premier ministre) devait avoir lieu demain à Washington et elle devait sceller un accord commercial auquel plus personne n'ose croire aujourd'hui.

La décision du président américain de relever dès vendredi les droits de douane sur toute une série de produits importés chinois est soit un coup de bluff, soit la preuve que les points de vue sont encore très éloignés et la confiance absente du côté US.

L'administration Trump a confirmé toute la journée que le vice-premier ministre chinois Liu He se rendrait bien à Washington jeudi pour participer aux pourparlers... mais un revirement de dernière minute reste possible si Pékin se juge humilié ou refuse de signer sous la pression.

Quelques indicateurs ont émaillé la séance: le nombre d'offres d'emploi dans le privé a rebondi à 7,50 millions fin mars (rapport 'Jolt').

En Europe, les commandes à l'industrie allemande ont rebondi de 0,6% en mars par rapport au mois précédent, selon les données ajustées de variations saisonnières et calendaires de l'office fédéral de statistiques. Elle est inférieure à celle de 1,5% que les économistes anticipaient en moyenne.

En mars, le déficit commercial de la France augmente de 1,2 milliard d'euros pour s'établir à 5,3 milliards après 4,1 milliards en février, selon les données corrigées de variations saisonnières et de jours ouvrables (CVS-CJO) de l'administration des douanes.

Le baril de pétrole a nettement accusé le coup avec un repli de -1,3% à 61,4$ sur le Nymex.

Du coté des valeurs, les bancaires pèsent sur la tendance avec -2,2% pour BNP-Paribas et -3,9% pour Sté Générale.

Worldline ferme la marche avec -4,9%.

A l'inverse, Lagardère (+1%) a annoncé ce matin un chiffre d'affaires de 1.708 millions d'euros au titre des trois premiers mois de l'année, soit une progression de 9,8% en données consolidées et de 8,9% en données comparables, écart qui s'explique surtout par l'appréciation du dollar.

Le groupe de télécommunications Iliad (+4,8%) a dévoilé un chiffre d'affaires en hausse de 7,7% à 1.293 millions d'euros sur le premier trimestre 2019, dont une contribution de la France en hausse de 1% et une contribution de l'Italie de 81 millions d'euros.

En marge de son point d'activité, Iliad a annoncé avoir conclu une série d'accords avec Cellnex. Le groupe est ainsi entré en négociations exclusives pour céder 70% de la société gérant ses 5.700 sites en France et a conclu un accord pour la vente de 100% de la société gérant ses quelques 2.200 sites en Italie.

Alstom a publié un résultat net (part du groupe) de 681 millions d'euros sur son exercice 2018-19, contre 365 millions l'année précédente, incluant un résultat net des activités non poursuivies exceptionnel de 248 millions lié à la transaction avec General Electric.

Imerys plonge de -14,5% sur une contraction de -20% des ses profits et -15% de sa marge opérationnelle

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