Jeudi, les indices européens et américains ont plié sous le coup d'une nouvelle dégradation des marchés obligataires. Le T-notes et le Bund se tendaient significativement après la publication du PIB et de l'indice PCE américains publiés à 14h30. D'abord, le PIB américain du premier trimestre est ressorti assez largement sous les attentes, à +1,6 % en rythme annualisé contre +2,5 % attendus. Ce chiffre aurait pu détendre les rendements mais l'indice des prix PCE est venu doucher les espoirs d'une inflexion rapide de la politique de la réserve fédérale américaine. La mesure d'inflation préférée de la Fed est ressortie est +3,7 % contre +3,4 % escomptés par les analystes. Parallèlement, le marché du travail américain est resté solide avec un nombre d'inscriptions au chômage qui s'est élevé à 207 000 la semaine dernière aux Etats-Unis contre un consensus de 214 000.

Les analystes de DayByDay observent la formation d'un chandelier avec un corps noir de près de 80 points et une mèche basse de 60 points. Les volumes ont gonflé significativement à près de 3,9 milliards. Le marché obligataire constitue actuellement l'une des clés de lecture des indices, l'autre étant les résultats. Les publications de résultats sont plutôt bien accueillies. Les taux par contre réduisent l'attractivité des actions. Pris en étau en ces deux éléments contradictoires, les indices devraient poursuivre leur mouvement de consolidation. Sur le CAC, les bornes sont claires. Les prix sont coiffés par la résistance à 8 134 points et soutenus par le support à 7 900 points.