L'indice n'a pas franchir le cap des 5.245 (support testé au milieu de l'été 2018) malgré une ouverture positive de Wall Street.

Outre Atlantique, cela semble bien parti pour un 10ème semaine de hausse à Wall Street avec des indices US dont les gains s'étagent entre +0,6 (S&P500) et +0,9% (Nasdaq qui tutoie les 7.593Pts).

L'Euro-Stoxx50 se contente de +0,3% vers 3.280 mais les opérateurs des 2 rives de l'Atlantique sont dopés par l'optimisme qui entoure l'avancement des négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine.

En effet, Donald Trump, a décidé ce week-end de repousser la date à laquelle les droits de douane supplémentaires (+15%) sur des produits chinois importés aux États-Unis étaient censés être relevés (de 10 à 25%), initialement fixée au 1er mars.

Aucune nouvelle date butoir n'a été annoncée, signe que les négociations entre les deux partenaires se déroulent plutôt bien.

Les opérateurs abordent manifestement sans la moindre appréhension une semaine chargée en publications statistiques.

La première de la semaine concerne l'activité économique nationale de la Fed de Chicago qui dévoile un score négatif de -0,43 en janvier, contre +0,05 en décembre (partant d'une estimation initiale de +0,27).

En zone euro, on attend notamment le sentiment économique, l'estimation rapide de l'inflation et l'indice PMI manufacturier.

Aux États-Unis, on attend les chiffres de la construction résidentielle, les commandes à l'industrie et une première estimation de la croissance du PIB au dernier trimestre 2018.

Rappelons que du côté des résultats, la semaine sera marqué par ceux de BASF, Ahold Delhaize, Safran, Solvay, Bayer, Carrefour et AB InBev en Europe, ainsi que de Home Depot, Macy's et Best Buy outre-Atlantique.

En attendant, du côté des changes, l'euro remonte à 1,136 dollar (+0,3%). Surprise sur le Brent qui inverse complètement la vapeur: parti de 67,4 dollars, il chute cet après-midi de -3,1% vers 64,85$.

il aura en fait suffi d'un seul tweet de Donald Trump qui demande 'à l'OPEP de se calmer' (l'Arabie Saoudite a nettement réduit sa production dpuis le début de l'année 2019).

Du côté des entreprises, Valéio finit leader du CAC40 avec +3,3% et un autre équipementier se distingue: Michelin avec +2,7%.

Nette domination de Nexity (+6,6%) au sein du SBF-120 qui efface le terrain perdu jeudi dernier (publication de ses trimestriels curieusement mal accueillis) et renoue avec ses plus hauts annuels, vers 43,2E.

Inversement, Ipsen figure en queue du SBF (-6,5%) après un accord pour acquérir Clementia, transaction qui augmentera la dette du groupe pharmaceutique et l'amène à abaisser son objectif de marge opérationnelle des activités pour 2019.

Air Liquide (stable) annonce la construction au Canada du plus grand électrolyseur PEM (Membrane Échangeuse de Protons) au monde. Il sera d'une capacité de 20 mégawatts (MW) et permettra la production d'hydrogène décarboné.

Bouygues Construction fait part de sa participation, aux côtés de Sofimac Innovation et du Crédit Agricole Alpes Développement, à une levée de fonds de deux millions d'euros réalisée par la jeune pousse grenobloise Morphosense.

Vivendi (+0,2%) annonce pour sa part qu'il proposera à l'assemblée générale de Telecom Italia (TIM) du 29 mars de révoquer cinq (des dix) membres du conseil d'administration issus de la liste d'Elliott et de les remplacer par cinq administrateurs indépendants. La nouvelle composition du conseil doit selon lui redonner à TIM 'les conditions et les garde-fous nécessaires pour disposer d'une gouvernance adéquate et tenir ses promesses', mais aussi 'permettre au conseil d'agir de manière plus efficace et cohérente'.

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