CAC40: tutoie les 6.000, S&P500 et Nasdaq proches de records
(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris ne parvient pas à 'accrocher' les 6.000Pts mais engrange tout de même + 0,85 à 5.990Pts, à l'issue d'une séance où 90% des échanges se seront effectués entre 5.980 et 5.604Pts, dans un volume relativement soutenu de 4,6MdsE.
CAC 40
7.253,240
-
-2,34%-173,64
- Max: 7.365,28
- Min: 7.251,12
- Volume: -
- MM 200 : 7.735,71
Le CAC40 a brusquement renversé la valeur vers 9H30/9H45 alors qu'un média chinois a publié une dépêche -invérifiable au demeurant- affirmant qu'une équipe de chercheur de l'Université du Zhejiang avait établi que 2 médicaments déjà existants étaient susceptibles d'inhiber et traiter le coronavirus (avec quels effets secondaires, sur quel échantillon de malades, on n'en sait rien).
Le CAC40 qui cédait -0,4% s'est rapidement retrouvé en nette hausse et a franchi le cap de +1%, revenant tutoyer les 6.000Pts.
De son coté, l'E-Stoxx50 finit sur un gain de +1,2% à 3.778 (le DAX30 grimpe de +1,5% à 13.480), alors que Wall Street affiche une progression de l'ordre de +1% (le S&P500 qui gagne 1% teste 3.330, à 3.331 en clôture, ce serait un nouveau record, sinon, le +haut absolu est à 3.337).
Le Nasdaq a inscrit dès l'ouverture un nouveau record absolu de 9.565Pts avant de voir son avance amputée par la lourde rechute de
Tesla, l'un des dossiers les plus suivis du moment (après +40% en 3 séances) qui avait rouvert vers 800$, puis s'était hissé vers 845$ avant de replonger de -15% vers 755$.
Wall Street accueille favorablement le dernier chiffre paru cet après-midi: l'indice PMI composite d'IHS Markit pour les États-Unis ressort à 53,3 en données définitives pour janvier 2020, à comparer à 53,1 seulement en estimation flash parue il y a trois semaines, et à 52,7 au mois de décembre.
Cette révision en hausse traduit donc une amélioration des conditions opérationnelles dans le secteur privé américain d'un mois sur l'autre, amélioration soutenue en particulier par le secteur des services dont l'indice est passé de 52,8 à 53,4.
Autre surprise -et de taille-: l'enquête mensuelle d'ADP indique que le secteur privé américain a généré 291.000 emplois le mois dernier, un score quasiment 2 fois plus élevé que le consensus des analystes qui tablait sur 150.000... encore de ces variations incompréhensibles (rien ne la confirme sur le terrain) qui doit beaucoup au mystère de formules de calcul et de 'redressement' d'un mois sur l'autre.
Le chiffre d'ADP traduit également une nette accélération par rapport aux 199.000 créations de postes enregistrées en décembre 2019, chiffre d'ailleurs révisé par rapport à une estimation initiale qui était de 202.000.
Ces chiffres participent au renforcement du Dollar qui gagne +0,35% et revient tester le seuil des 1,1000/E: le billet vert flirte avec ses sommets annuels.
Les marchés obligataires continuent de consolider à mesure que l'appétit pour le risque s'affirme: les OAT, Bunds et T-Bonds US voient leur rendement se retendre de +4 à +4,5Pts de base ce mercredi.
Le pétrole tente d'endiguer sa plongée en 'bear market', avec un rebond de +3,5% vers 51,5$ (il renoue avec un ancien support) malgré une hausse des stocks de pétrole US qui ont augmenté d'environ +3,4 millions de barils selon l'EIA (Energy Information Administration) alors que le consensus tablait sur une augmentation plus modeste, de l'ordre de +2,8 millions de barils (les stocks de pétrole s'établissent ainsi à 435 millions de barils).
Déception (très ténue côté investisseurs) avec le déficit commercial des États-Unis qui est ressorti à -48,9 milliards de dollars en décembre 2019, selon le Département américain du Commerce, contre -43,7 milliards le mois précédent (révisé de -43,1 milliards en estimation initiale).
Ce déficit en aggravation sensible d'un mois sur l'autre s'avère plus important que ce que le consensus attendait: -47,4 milliards de dollars sur le mois de décembre.
La matinée a également été ponctuée par la publication des indices PMI pour le Vieux Continent.
Se redressant de 50,9 à 51,3, l'indice PMI composite IHS Markit de l'activité globale dans la zone euro affiche un niveau légèrement supérieur à son estimation flash (50,9), mais ne signale cependant qu'un rythme de croissance modéré dans la zone de la monnaie unique.
Le secteur des services est demeuré le principal moteur de la croissance en janvier, indique IHS Markit, ce malgré un ralentissement de la hausse de son activité par rapport à décembre. Dans le secteur manufacturier, la baisse de la production s'est poursuivie, portant l'actuelle phase de contraction à un an.
Se repliant de 52,0 en décembre 2019 à 51,1, l'indice composite d'IHS Markit de l'activité globale signale une croissance seulement modeste du secteur privé français en janvier, la plus faible depuis septembre dernier.
Ce ralentissement reflète une modération de la croissance dans le secteur des services, celle-ci ayant affiché son plus faible rythme depuis avril 2018, alors que la hausse de la production s'est légèrement accélérée dans le secteur manufacturier.
Le volume des ventes du commerce de détail a diminué de 1,6% dans la zone euro et de 1,3% dans l'UE en décembre 2019 (par rapport à novembre) selon Eurostat, après des hausses respectives de 0,8% et 0,9% en novembre par rapport à octobre.
Pour l'ensemble de l'année 2019, le volume moyen des ventes de commerce de détail a augmenté de 2,2% dans la zone euro et de 2,4% dans l
Dans l'actualité des valeurs, Vinci (+1,8%) publie au titre de 2019 un résultat net part du groupe en hausse de 9,3% à 3.260 millions d'euros et un résultat opérationnel sur activité (ROPA) en croissance de 14,8% à 5,7 milliards, représentant 11,9% du chiffre d'affaires contre 11,5% en 2018.
BNP Paribas (+0,6%) publie pour 2019 un résultat net part du groupe de 8.173 millions d'euros, en hausse de 8,6% (+4,7% hors éléments exceptionnels) et un résultat brut d'exploitation de 13.260 millions, en hausse de 11,2% pour les pôles opérationnels.
Atos (stable) a annoncé mardi soir avoir finalisé l'acquisition de Maven Wave, une société américaine de conseil en technologie spécialisée dans les solutions de transformation numérique pour les grandes entreprises.
Iliad a longtemps dominé le SBF120 avec un gain de +6% mais il ne conserve que +1,8% en clôture, Worldline prend +5,5%.
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