Paris: peu de changement faute de catalyseurs
(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris est en légère baisse mardi matin, les investisseurs ne trouvant pas de nouveaux catalyseurs pour faire encore monter le CAC40, qui vient d'enchaîner neuf semaines consécutives de hausse. L'indice CAC 40 perd 0,2% à 6680 points.
Les intervenants semblent vouloir marquer une pause après les bonnes performances des dernières semaines, qui ont permis au CAC de limiter son repli depuis le début de l'année à environ 6%.
Le marché parisien avait achevé la séance d'hier sur un recul de 0,7% à 6696 points, dans le sillage du repli de Wall Street.
La Bourse de New York a effectivement terminé en net repli lundi, le chiffre meilleur qu'attendu de l'indice ISM des services renforçant les craintes de nouvelles hausses de taux de la Réserve fédérale.
Au coup de cloche final, l'indice Dow Jones cédait 1,4%, tandis que le Nasdaq Composite lâchait 1,9%.
Les variations devraient rester limitées ce mardi en l'absence d'événement économique majeur ou d'éléments nouveaux dans la perspective d'inflexion prochaine du resserrement monétaire de la Fed.
Aux Etats-Unis, les premiers infléchissements des chiffres de l'inflation et la dégradation de certains indicateurs économiques ont récemment laissé espérer de moindres hausses de taux.
La décision de Pékin d'alléger les mesures sanitaires et d'assouplir sa politique dite 'zéro Covid' a également nourri l'optimisme des marchés, ce qui s'est traduit par un retour de l'appétit pour le risque.
L'approche des décisions de la Réserve fédérale américaine, prévues la semaine prochaine, pourrait désormais limiter les prises de positions.
L'agenda macroéconomique s'annonce mince ce mardi avec tout de même la publication des commandes industrielles en Allemagne, qui sont ressorties sept fois en baisse sur les neuf premiers mois de l'année.
Ces commandes sont en hausse de 0,8% en octobre par rapport à septembre, d'après l'office national de la statistique, alors que les économistes anticipaient une petite hausse de 0,1% d'un mois sur l'autre.
Les investisseurs prendront ensuite connaissance de la balance commerciale américaine, qui devrait s'être creusée en octobre du fait du renchérissement de la facture énergétique.
Sur le compartiment obligataire, la consolidation l'emporte à dix jours de la dernière réunion de l'année de la Fed.
Le rendement des Treasuries à 10 ans remonte à près de 2,60% en raison des craintes suscitées par un indicateur ISM solide mettant en doute le scénario d'un assouplissement rapide de la politique monétaire américaine.
Le rendement du Bund de même échéance, taux de référence de la zone euro, suit le mouvement et avance de deux points de base à 1,90%.
Le brut léger américain prend 1% à 77,7 dollars le baril, toujours porté par la décision de l'Opep+ de ne pas modifier ses actuels objectifs de production et le boycott du pétrole et diesel russe. Le Brent de la mer du Nord gagne lui 0,9% à 93,5 dollars.
L'euro inverse la vapeur et perd encore 0,1% face au dollar, à 1,0480.
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