Les barils de référence peinent à se remettre des déceptions de la veille, qui venaient des Etats-Unis : l'Energy Information Agency (EIA), l'agence fédérale américaine, a indiqué que les stocks commerciaux de brut avaient augmenté davantage que prévu la semaine passée (+ 3 millions de barils, contre + 2,4 millions anticipés). Et si les réserves commerciales de produits distillés, ce qui comprend le fuel de chauffage, se sont bien tassées, celles d'essence se sont littéralement envolées (+ 2,5 millions de barils), alors qu'une quasi-stabilité était attendue.

Bref, le marché américain ne manque pas de stocks, d'autant que les extractions d'hydrocarbures, dopées par les pétroles non conventionnels, ne donnent aucune signe d'accalmie. La semaine passée, la production pétrolière des Etats-Unis a très légèrement augmenté (+ 13.000 barils/jour sur la semaine). Mais à 10,283 millions de barils/jour, elle a cependant marqué un nouveau record depuis que l'EIA publie cette statistique de manière hebdomadaire, en janvier 1983.

Enfin, l'EIA s'attend à une poursuite du mouvement et à un débordement de la barre des 11 millions de barils/jour dans le courant de l'année.

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