Credit suisse prend le contre-pied de l'opinion générale en estimant que les nouvelles technologies (véhicules électriques et autonomes) vont réduire l'intensité capitalistique des constructeurs automobiles, en renvoyant les questions de motorisation vers les équipementiers.

Dans ce contexte, Credit suisse considère toujours BMW comme le 'meilleur élève' du secteur, car centré sur les segments les plus profitables du marché et doté d'une gamme de modèles rajeunie.

Malgré tout, l'action BMW reste l'une des plus mal considérées du secteur, les analystes doutant - un peu comme ils l'avaient fait avec Daimler en 2012 - de ses produits, de ses designs, de sa technologie et de la stratégie de sa direction.

Autant d'opinions infondées pour Credit suisse, comme tel était d'ailleurs le cas avec Daimler voilà cinq ans : BMW affiche en effet des performances financières étonnamment solides relativement aux valeurs comparables, étant donné son positionnement dans le cycle produit. Et ses ventes devraient accélérer à partir du 4e trimestre.

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