L'indice PMI d'IHS Markit de l'Eurozone et l'Ifo allemand pour octobre se sont plus dégradés que prévu, a-t-on appris cette semaine, signalant un ralentissement plus marqué en Europe.

Hier, la BCE n'a comme attendu rien changé à sa politique monétaire. Lors de la conférence de presse, Mario Draghi s'est montré plutôt optimiste sur le dossier italien et sur la conjoncture, en estimant toujours les risques 'équilibrés'. Sans convaincre les opérateurs de change, qui ont fait plonger l'euro après ses déclarations.

Au-delà du différend budgétaire entre la Commission de Bruxelles et Rome, le Brexit demeure un autre facteur pénalisant pour le Vieux Continent. 'Le processus interminablement fastidieux de séparation de l'Union européenne du Royaume-Uni ne semble aller nulle part à grande vitesse', raille UBS. 'Des médias britanniques rapportent que Londres aurait renoncé à négocier pour l'instant en raison de profondes divisions au sein du gouvernement', ajoutent les spécialistes.

Par ailleurs, la croissance des Etats-Unis au troisième trimestre, attendue cet après-midi, sera l'indicateur clé de la journée. Le consensus anticipe une hausse séquentielle de 3,3% du PIB, après + 4,2% lors du trimestre précédent.

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