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Devises: neutralité des changes avant le Conseil européen

Cercle Finance | 28 juin, 2018 12:39

(CercleFinance.com) - Jeudi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne restait presque parfaitement neutre face à sa contrepartie américaine, à 1,1563 dollar (+ 0,03%). Elle ne trouve donc pas la force de revenir sur les reculs qui, ces deux dernières séances, lui ont fait perdre pied sous 1,17 dollar. Le protectionnisme américain ne donne guère de signes de répit, et le Conseil européen qui débute ne s'annonce pas sous des auspices sereins.

Par ailleurs, la principale devise du Vieux Continent progresse très symboliquement face au yen, au sterling ou au franc suisse.

Quid des dernières nouvelles de la guerre commerciale ? L'administration Trump semble avoir mis de l'eau dans son vin à propos du contrôle des investissements chinois aux Etats-Unis. Plutôt qu'une loi plutôt agressive des années 70 donnant des pouvoirs de sanction en la matière au président, ce serait plutôt le CFIUS, autorité fédérale chargée du contrôle des investissements étrangers, qui serait chargée de traiter les dossiers. Il s'agirait, le cas échéant, d'une mesure moins dure que celle redoutée précédemment, et elle ne ciblerait plus spécifiquement les sociétés de Chine. Si tant est que Donald Trump soit sur la même ligne que son secrétaire au Commerce, Steven Mnuchin, car le conseiller économique Larry Kudlow, lui, a de nouveau évoqué des sanctions contre les sociétés chinoises. Quoi qu'il en soit, le Trésor devrait formuler vendredi des recommandations sur ce sujet.

Tout n'est pas rose pour autant puisque Donald Trump a de nouveau critiqué le déficit commercial automobile américain. Il a cité à plusieurs reprises les marques allemandes Mercedes-Benz et BMW et a de nouveau promis des droits de douane supplémentaires.

Mais en Europe, c'est plutôt l'ouverture du Conseil européen qui domine l'actualité, alors que nombre de sujets difficiles (Brexit, migrants, budget de la zone euro poussé par Paris et Berlin, et bien sûr le protectionnisme américain) seront au menu. Et que la chancelière d'Allemagne Angela Merkel est toujours très affaiblie politiquement, alors que le gouvernement italien n'est pas du tout sur la même longueur d'ondes au sujet de l'immigration.

'Le risque est d'assister de nouveau à une désunion manifeste entre les pays membres qui n'est pas de bon augure alors que, pour beaucoup d'investisseurs, les élections européennes de 2019 sont un facteur de risque majeur pour les marchés', soulignent les analystes de Saxo Banque.

Par ailleurs, les dernières statistiques d'inflation témoignent, en juin, d'une légère accélération de la tendance en Espagne comme en Italie, au-dessus de 2% l'an dans le premier cas (2,3%, après 2,1%), en dessous dans le second (1,5%, après 1%). On attendra tout à l'heure l'indice des prix à la consommation d'Allemagne, attendu en retrait à 2,1% après 2,2%.

Cet après-midi, depuis les Etats-Unis, les cambistes guetteront notamment la troisième et dernière estimation de la croissance du PIB pour le 1er trimestre, qui selon le consensus devrait être confirmée à 2,2%.

Selon l'indicateur GDPNow de la Fed d'Atlanta, ce taux s'annonce à 4,5% au titre du 2e trimestre (contre une précédente estimation de 4,7%), le consensus étant un peu moins optimiste (3,5% environ).

EG

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