L'éditeur de logiciels d'enteprises table en effet sur une hausse de ses ventes dans une fourchette comprise entre 2 et 4% au titre du deuxième trimestre, loin de la progression de 4,7% attendue par le marché.

La sanction boursière n'a donc pas tardé et cette guidance largement en dessous des attentes éclipse totalement les comptes du premier trimestre, lesquels se sont révélés meilleurs que prévu.

Publiés dans la nuit, ils ont notamment révélé un bénéfice net de 2,2 milliards de dollars, soit 52 cents par action, contre 43 cents un an plus tôt.

Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action (BPA) de l'éditeur de logiciels d'entreprises a crû de 2 cents à 62 cents, contre une stabilité attendue par les analystes.

Oracle a également vu son activité augmenter, avec des revenus en hausse de 7% comprativement aux 3 premiers mois de l'exercice écoulé à 9,2 milliards de dollars, dont 1,5 milliard provenant du segment 'cloud' (+51%).

Le consensus était là aussi moins optimiste, anticipant 9 milliards de dollars de chiffre d'affaires.

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