Le S&P500 et le Nasdaq chutent également de -1,3% environ à la mi-séance.

Face à ces corrections, le CAC40 s'en serait bien tiré avec -1,4% à 5.079 (hors séance, il cote 5.015, c'est inquiétant) mais il ne parvient pas à préserver les 5.100 (son plancher du 6 février).

Il sauvegarde les 5.060 mais avec comme seule hausse l'Oréal (avec +0,3%)et un plancher du jour et de l'année 2018 a été inscrit à 5.051 (niveau plus revu depuis le 29 août dernier), les dégagements ont de nouveau été étoffés avec 6MdsE.

Le CAC40 a perdu -500Pts depuis les récents sommets (du 23 janvier) et la perte hebdo flirte -5,4%, mais cela vaut mieux que les -6% affichés vers 17H25.

La zone des 5.060 qui correspond aux planchers de la fin de l'été pourrait faire office de support mais il ne résisterait pas en cas de nouveau 'sell off' de -2% ou plus à Wall Street ce vendredi soir (la perte hebdo dépasserait alors -8,5% et le repli atteindrait -12% en 2 semaines)

L'Euro-Stoxxx50 a perdu près de -2% (et effectue 2 tests de 3.310) avant d'en terminer à 3.325 (-1,55%).

Wall Street peine à se remettre de la flambée du VIX vers 33,5 qui a vite tourné à la débâcle: le Nasdaq grappille +0,1% (contre +1,3% à l'ouverture), le S&P500 se repli d'autant et le Dow Jones fluctue nerveusement de part et d'autre des 23.850 (série d'écarts de 50Pts en quelques secondes)

Côté chiffres, les stocks de grossistes ont progressé de 0,4% en décembre 2017 aux Etats-Unis d'après le Département du Commerce, après une augmentation de 0,6% le mois précédent (+0,8% en estimation initiale): le consensus tablait sur +0,2%..

Par rapport au même mois en 2016, les stocks des grossistes se sont accrus de 3,4% alors que leurs ventes se sont inscrites en progression de 9,1%.

Pour Chris Weston, l'analyste vedette d'IG, les séances qui viennent pourraient s'avérer déterminantes.

'Si la mentalité d'achat sur les plus bas ne parvient pas à freiner l'onde de choc, les stratégies d'investissement dans la durée qui consiste à acheter des actions et à les garder en portefeuille ('buy-and-hold') - essentiellement tournées vers des approches traditionnelles désormais usées - s'en trouveront chamboulées et se verront obligées de réduire leur exposition au risque', explique l'analyste.

'C'est une manière un peu brusque de dire qu'une tendance baissière plus permanente pourrait se mettre en place', avertit-il.

Au niveau des statistiques, la production augmente légèrement dans l'industrie manufacturière (+0,3%, après −0,8%) comme dans l'ensemble de l'industrie (+0,5% après −0,3%) en France en décembre 2017 par rapport au mois précédent.

Sur les valeurs, les bancaires pèsent sur la tendance avec Crédit Agricole (-2,4%) et Sté Générale puis BNP-Paribas (-2,2% et -1,9%).

Peugeot SA (PSA Group) perd -2,5% après avoir annoncé ce matin la prise d'une participation majoritaire au capital du distributeur chinois de pièces de rechange Jian Xin.

Amundi publie au titre de l'exercice 2017 un résultat net part du groupe ajusté de 918 millions d'euros, en hausse de 14,1%, et un coefficient d'exploitation de 52,4%, en amélioration de 2,8 points, intégrant les premiers effets des synergies: le titre subit cependant de lourds dégagement et une perte de -6% (le titre avait fortement progressé en 2017).

L'Oréal (+0,3%) a annoncé un résultat net part du groupe des activités poursuivies hors éléments non récurrents s'élève à 3 749 millions d'euros, en croissance de + 2,8 % (+ 4,1 % à taux de change constants). Le résultat net part du groupe ressort à 3 581 millions d'euros, en hausse de 15,3 %.

Copyright (c) 2018 CercleFinance.com. Tous droits réservés.