A mi-séance, c'est un feu d'artifices avec les +1,5% du Nasdaq à 7.295 (les 7.300 ont été brièvement franchis, soit +10% depuis le 1er janvier, dopé par les +13% de Facebook), les +0,8% du S&P500 à 2.702 (+7,7% annuel et plus forte hausse depuis 1987).

Cela a redonné un peu de confiance aux acheteurs, mais pas assez pour remonter au contact des 5.000 à 17H35 et pour renouer avec les plus hauts du jour, inscrits vers 5.016Pts (+0,8%).

Le CAC40 a vu son avance freinée par les banques (sur fond de détente des taux longs) avec -3,7% sur Sté Générale, -3,2% sur BNP-Paribas et -2% sur Crédit Agricole), la hausse de +1,7% de Total n'apporte qu'un soutien partiel.

L'euphorie de Wall Street se caractérise également par la flambée de General Electric avec +15% et d'AMD avec +5%... qui s'ajoutent aux +20% gagnés la veille.

'Comme attendu, la Fed a laissé ses taux directeurs inchangés et a indiqué prévoir d'être 'patiente' concernant des hausses de taux futures et son programme de réduction de bilan', rappelle Wells Fargo Advisors.

Ce denier met aussi en avant une enquête ADP sur l'emploi privé de bon augure avant le rapport sur l'emploi américain de vendredi, ainsi que des publications trimestrielles bien accueillies comme celles d'Apple et Boeing.

Bonne surprise à 16H avec les ventes de logements neufs du mois de novembre qui s'élèvent à +657.000 là où le consensus n'en attendait que 571.000 en 'CVS' mais il s'agit d'une 'projection', et non d'une photographie fidèle du marché immobilier au mois de novembre dernier.

La surprise du jour provient des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis: elles bondissent de +54.000 (à 253.000), au plus haut depuis septembre 2017 à 253.000, alors que les économistes attendaient en moyenne 215.000 inscriptions.

Cette différence s'explique par le flot d'inscription de fonctionnaires au chômage technique depuis le 21 décembre dernier, 'shutdown' oblige.

Le dernier chiffre US du jour plombe un peu l'ambiance : l'indice ISM (baromètre de l'activité des directeurs d'achats) de la région de Chicago dévisse de 65,4 vers 56,7 en janvier (consensus: 58).

Parmi les données publiées ce jeudi en Europe, la croissance sur un an des prix à la consommation en France ralentiraient pour le troisième mois consécutif, à +1,2% en janvier 2019 après +1,6% en décembre 2018, selon l'estimation provisoire réalisée par l'Insee.

Au quatrième trimestre 2018 par rapport au troisième, le PIB corrigé des variations saisonnières a augmenté de 0,2% dans la zone euro et de 0,3% dans l'Union européenne, selon les estimations rapides préliminaires d'Eurostat.

Mauvaise surprise en toute fin de journée avec les chiffres du commerce de détail en Allemagne en décembre 2018: -2,1% par rapport à décembre 2017 et

-4,8% sur le mois précédent (en séquentiel, corrigé des variations saisonnières, estimation provisoire).

Dans l'actualité des valeurs parisiennes, Elis (+2,3%), spécialiste de la location-entretien de linge plat, de vêtements de travail et d'équipements d'hygiène, a publié mercredi soir un chiffre d'affaires 2018 en croissance organique de 2,6%, à un peu plus de 3,1 milliards d'euros.

54%) a réalisé un chiffre d'affaires de 879 millions d'euros pour l'année 2018 en croissance organique de près de 10%. En tenant compte d'un effet de change défavorable et de l'intégration des sociétés Idealec et FTCap, il a augmenté de 8,6%.

Au terme de son exercice 2018, clos fin novembre dernier, le groupe immobilier Kaufman & Broad a enregistré un chiffre d'affaires de 1,6 milliard d'euros (+12%), dont 1,3 milliard pour le logement (+6,6%).

TF1 envisage de céder l'activité opérationnelle de télé-achat (sourcing de produits, commercialisation, production TV...) à Jérôme Dillard, son ancien DG, avec lequel le groupe de médias est entré en négociations exclusives.

EDF relaie ce matin une déclaration du président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) du 29 janvier selon laquelle le régulateur nucléaire français se prononcera, en mai prochain, sur les soudures du circuit secondaire principal de l'EPR de Flamanville.

'S'il s'avère finalement que les huit soudures situées au niveau de l'enceinte doivent être refaites elles aussi, les délais ne pourront pas être tenus', a déclaré Bernard Doroszczuk, cité par EDF.

Vallourec plonge de -8% (son plancher des 1,55E annuel a été retracé) alors que des créanciers chercheraient à se désengager du dossier.

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