TABLEAU DE BORD

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EUROFINS SCIENTIFIC 45,92€ +3,10%
SOCIETE GENERALE 23,53€ +2,48%
CREDIT AGRICOLE 13,56€ +2,26%
ACCOR 38,65€ -2,33%
SCHNEIDER ELECTRIC 227,60€ -1,28%
THALES 154,85€ -1,02%

Taux: stabilité en Europe, dégradation UK après le plan Hunt

Cercle Finance | 17 nov., 2022 18:15

(CercleFinance.com) - Les marchés obligataires en zone Euro consolident marginalement après leur spectaculaire embellie de la veille : les rendements se tendent de +1Pts sur nos OAT et sur les Bunds à respectivement 2,494% et 2,016%.

Plus au Sud, les Bonos terminent stables vers 3,03% et les BTP italiens s'améliorent avec -1Pt à 3,926%.

Le 'chiffre du jour' concernait l'inflation : les prix à la consommation en zone euro pour le mois d'octobre ont eux été légèrement révisés à la baisse, à +10,6% en second estimation.

Les T-Bonds se dégradent pour leur part de +10Pts à 3,79% : les commentaires de James Bullard douchent un peu le scénario du 'pivot' imminent de la FED.

Le président de la Réserve fédérale de Saint-Louis, réaffirme que les taux directeurs devront être portés à 5%, et qu'une véritable orthodoxie monétaire impliquerait même des taux à 7% (avec une inflation 'de base' qui s'élevait à 5,1% en septembre, soit le double de l'objectif de la Fed).

JP-Morgan, dans une note stratégique table également sur des taux à 5% dès mars 2023 puis un début d'assouplissement debut 2024, à raison de -50Pts par trimestre (donc 3% fin 2024).

Les signaux de ralentissement conjoncturels se multiplient aux Etats Unis, et c'est plutôt une 'bonne nouvelle' pour qui espère un assouplissement de la stratégie de la FED.

L'activité dans le secteur immobilier connait son plus sévère ralentissement depuis mi-2006: le Département du Commerce a fait état d'une contraction de 4,2% des mises en chantier de logements aux Etats-Unis le mois dernier, à 1.425.000 en rythme annualisé, un niveau globalement conforme aux attentes des économistes. C'est le 4ème mois de repli consécutif, c'est inédit depuis 2007.

De même, les permis de construire de logements américains -censés préfigurer les mises en chantier futures-, se sont quant à eux tassés de 2,4% à 1.526.000 en rythme annualisé en octobre, là aussi à peu près en ligne avec le consensus de marché.

L'activité économique dans le nord-est américain s'est contractée pour un troisième mois consécutif, montre la dernière enquête de conjoncture mensuelle de la Réserve fédérale de Philadelphie.

L'indice dit 'Philly Fed' -considéré comme un indicateur avancé les plus pertinents de la santé de l'économie américaine- s'est enfoncé de plus de 10 points, à -19,4 en novembre contre -8,7 le mois dernier, alors que les économistes le voyaient remonter autour de -5.

Le sous-indice des nouvelles commandes a peu changé, à -16,2, alors que celui de l'emploi s'est tassé, tout en indiquant une poursuite des embauches.

La composante des prix payés reste également inscrite dans une dynamique haussière.

De façon surprenante, malgré les licenciements massifs annoncés dans la 'tech' en début de semaine dernière (par 'charrettes' de 10.000 chez des géants emblématiques du Nasdaq), les inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis ont diminué de 4.000 lors de la semaine du 12 novembre, s'établissant à 222.000 contre 226.000 la semaine précédente, selon les données hebdomadaires du Département du Travail.

La moyenne mobile sur quatre semaines a néanmoins augmenté de 2.000 d'une semaine sur l'autre, à 221.000. Enfin, le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités s'est accru de 13.000 pour atteindre 1.507.000 sur la semaine du 5 novembre.

Les principales nouvelles économiques du jour proviennent du Royaume Uni avec un programme d'alourdissement de la fiscalité tous azimuts, notamment sur les dividendes et les profits des producteurs d'énergie, avec une taxation portée à 35% contre 25% pour les groupes pétroliers et de 25 à 45% sur les producteurs d'électricité (du 1er janvier 2023 à décembre 2028).

En ce qui concerne les dépenses, Jeremy Hunt a détaillé un plan d'économie de 55Mds£ sur 5 ans, aucun ministère ne sera épargné.

Le Royaume Unis va affronter au moins 2 années difficiles: l'OBR (Office for Budget Responsibility, un organisme indépendant du Trésor chargé de l'évaluation des finances publiques et de la conjoncture) prévoit désormais une baisse de 1,4% du produit intérieur brut (PIB) en 2023, soit un virage à 180° puisque ce même OBR tablait en mars dernier sur une croissance de 1,8%.

L'inflation devrait se situer à 9,1% en moyenne sur l'ensemble de cette année avant se modérer à 7,4% l'an prochain, ce qui demeure très pénalisant pour les ménages.

A plus long terme, l'OBR anticipé une croissance de 1,3% PIB en 2024 et +2,6% pour 2025 contre des estimations précédents à +2,1% et +1,8% (2025)

Des annonces pas forcément perçues comme rassurantes : les 'Gilts' se dégradent de +8Pts vers 3,22%.

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