En fin de matinée, le Dow Jones reprend 1% à 29.429,2 points, tandis que le Nasdaq Composite progresse de 0,8% à 10.920,4 points.

La crainte d'une accélération du resserrement monétaire susceptible d'entraîner l'économie en récession semble vouloir faire place à un regain d'appétit pour les actifs risqués et à quelques prises de positions sur les valeurs qui avaient le plus souffert ces dernières semaines.

Avec une progression de 2,6%, l'énergie signe la meilleure performance sectorielle du jour dans le sillage du redressement des cours pétroliers suite aux soupçons de sabotage dans l'affaire des fuites sur les gazoducs européens Nord Stream.

En deuxième position, les valeurs liées aux télécoms - elles aussi malmenées ces derniers temps - s'adjugent 2,2% en moyenne.

Le taux des Treasuries à 10 ans se replie en direction de 3,77% après avoir frôlé hier avec le seuil des 4%, son plus haut niveau depuis la crise financière de 2008.

La tendance pourrait néanmoins évoluer dans les prochains jours avec un agenda américain très chargé en matière d'indicateurs économiques, en particulier des chiffres très attendus sur l'inflation.

En parallèle, l'indice de volatilité VIX du S&P 500 poursuit son repli en perdant 3,5% pour repasser sous les 31,5 points.

Seule déception de ce début de journée, Apple chute de plus de 3%, à son plus bas niveau depuis juillet, sur fond d'inquiétudes concernant la demande pour ses nouveaux iPhone.

D'après des informations relayées par Bloomberg, Apple aurait renoncé à augmenter la production de l'iPhone 14, en vente depuis le début du mois, du fait de la faiblesse de la demande en provenance des consommateurs.

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