Certes, reconnaît SG, le 'timing' de l'offre est favorable, l'action de l'ex-roi de la carte à puce et de la sécurité numérique qu'est Gemalto faisant les frais d'une série de warnings. Le risque de voir surgir un 'chevalier blanc' est de plus jugé faible.

Atos entend appliquer à Gemalto les mêmes remèdes qu'à Bull, Equens et Siemens SIS. Et SG d'anticiper des synergies de coûts 'significatives' à 150 millions d'euros, soit 5% de la base de coûts de ce dernier à un horizon de deux ans. Mais attention au risque d'exécution, d'autant qu'aucune synergie de revenu n'est attendue.

En effet, s'inquiète SG, cette opération 'éloignerait un peu plus Atos de son coeur de métier, les services informatiques'. Et ce en dépit des 'nombreuses synergies commerciales' que Worldline, filiale dédiée d'Atos dédiée aux paiements, pourrait en retirer. Mais parallèlement, l'importante activité de terminaux et de matériels de Gemalto n'est 'pas en bonne santé', et elle n'a pas un rapport évident avec Worldline. Certes, Atos pourrait amoindrir les craintes de SG revendant certains actifs. Mais alors, gare au prix.

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