Les analystes relèvent leurs prévisions de résultat d'exploitation ajusté de 4 à 6% pour 2018 et 2019. Première raison : 'les commentaires de la direction selon lesquels l'intérêt (des clients) pour les avions à large fuselage (ou bicouloirs, par opposition aux monocouloirs comme les A320, ndlr) est plus élevé maintenant qu'en 2016 et 2017', indique une note de recherche. Les commandes d'A350 et d'A330 annoncées lors de Farnborough semblent le confirmer, et la montée en puissance de l'A350 devrait se poursuivre.

En outre, les perspectives de commandes et tarifaires des monocouloirs sont jugées, à moyen terme, 'encourageantes'. Enfin, UBS tient maintenant compte dans ses prévisions de l'A220, nom donné à l'appareil CSeries racheté à Bombardier.

Bref, 'à notre objectif de 124 euros, l'action Airbus se négocierait 17,2 fois les bénéfices attendus en 2020, ce qui nous semble justifié compte tenu d'une dynamique cyclique favorable et de la progression du cash flow libre', termine UBS.

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