TABLEAU DE BORD

CAC 40

  • +0,38%
  • 8.219,14 Pts

NASDAQ 100

  • +0,15%
  • 18.139,89 Pts

DOW JONES

  • +0,21%
  • 39.470,02 Pts

EUR/USD

  • -0,04%
  • 1,0777

EURONEXT 100

  • +0,73%
  • 1.552,63 Pts

Or

  • +2,70%
  • 2.371,05
  • CAC 40
  • 8.219,14 Pts
  • +0,38%
TELEPERFORMANCE 102,60€ +3,80%
LEGRAND 103,35€ +2,84%
SOCIETE GENERALE 25,92€ +2,61%
AIRBUS GROUP 159,84€ -1,60%
MICHELIN 37,12€ -0,56%
THALES 167,10€ -0,51%

Devises: le Brexit rend la livre volatile

Cercle Finance | 13 mars, 2019 12:41

(CercleFinance.com) - Mercredi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne faisait du surplace au seuil des 1,13 dollar, en cotant 1,1297 dollar (+ 0,03%) après avoir gagné 0,26% la veille. La stabilité était de mise contre le yen et le franc suisse, mais après sa hausse (+ 1,58%) de la veille, l'euro recule de 0,55% à 0,8586 livre.

Hier, le parlement de Westminster a de nouveau refusé de voter le projet d'accord de Brexit. 'La défaite parlementaire du Premier ministre britannique était largement prévisible', commentent les analystes de Saxo Banque. Et maintenant ? 'Un nouveau vote est prévu aujourd'hui, cette fois-ci portant sur une sortie de l'UE sans accord. Selon toute vraisemblance, il sera rejeté. Restera alors que le vote de jeudi qui doit concerner une extension de l'article 50', le fameux report. Si les 27 l'acceptent, car encore faut-il que repousser la date limite du 29 mars ait un sens.

'Il s'agit toujours du scénario le plus probable mais des questions techniques et politiques restent en suspens comme la durée de l'extension. Si celle-ci porte au-delà des élections européennes, l'UE pourrait se trouver dans la situation cocasse d'avoir des élus britanniques au sein du nouveau Parlement. Par conséquent, les tribulations autour du Brexit sont loin d'être terminées', ajoute Saxo Banque.

Aurel BGC met cependant en garde : 'Les cambistes espèrent que les députés vont majoritairement voter, aujourd'hui, contre un ' hard Brexit ' et qu'ils vont demander demain un report, mais ils semblent oublier que ' par défaut ', faute d'accord, la solution ' no deal ' s'imposera, même si les députés ne le souhaitent pas'.

Selon Philippe Waechter, chef économiste d'Ostrum Asset Management, 'pour les britanniques, le plus difficile commence. La principale conséquence du vote du parlement britannique de mardi soir est que Theresa May est sortie du jeu. Le pouvoir est désormais au parlement et à la commission européenne.'

Et M. Waechter d'ajouter : 'le no deal gagne chaque jour du terrain. Le pire pour les britanniques serait une démission de May et l'appel à des élections générales.'

EG

Copyright (c) 2019 CercleFinance.com. Tous droits réservés.

contador