A l'issue de la réunion de son comité de politique monétaire, la Banque d'Angleterre a de nouveau décidé de laisser son taux directeur à 0,25% ainsi que son programme de rachats d'actifs à 435 milliards de livres sterling.

'Les minutes de la réunion ont révélé un 'tableau un peu plus solide' de l'économie britannique avec un marché du travail dynamique, une demande en logements persistante et une amélioration récente des ventes de détail', souligne toutefois Ed Anderson, chief analyst chez FxPro.

'Une telle rhétorique laisse beaucoup penser que, si la croissance des salaires continue de progresser, la possibilité d'une hausse de taux pourrait intervenir plus tôt que prévu', poursuit le professionnel.

Par ailleurs, le Département du Travail a fait état d'une hausse séquentielle de 0,4% des prix à la consommation des Etats-Unis en août, là où les économistes anticipaient en moyenne une augmentation de 0,3%.

Côté valeurs, Munich Re cède 0,2% à Francfort, au lendemain du lancement par le réassureur bavarois d'un avertissement sur ses résultats 2017, en raison des dommages causés par les ouragans Harvey et Irma aux Etats-Unis.

Fiat Chrysler prend 1,6% à Milan, à la suite d'un mois d'août faste pour le constructeur automobile qui a vu ses ventes grimper de 9,8% en rythme annuel, une hausse supérieure à celle du marché qui n'a été que de 5,5%.

A Londres, Next s'envole de 11,5% grâce à un relèvement d'objectifs annuels par le distributeur de prêt-à-porter, mais Morrisons lâche 7% malgré les semestriels en forte croissance de la chaine de supermarchés.

A Paris, Hermès (-2,5%) essuie l'un des plus lourds reculs du SBF120, après la publication par la maison de luxe d'un bénéfice net légèrement inférieur aux anticipations pour le premier semestre, malgré un effet dopant des changes.

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