Vers 8h15, le contrat futur sur l'indice CAC 40 - livraison fin mars - grignote 11,5 points à 5198 points, annonçant un début de séance en très légère hausse.

La BCE ne devrait pas modifier sa politique monétaire à l'issue de sa réunion de son Conseil des gouverneurs qui se tiendra dans la matinée, mais son président, Mario Draghi, pourrait bien faire évoluer sa rhétorique.

'L'attitude prudente qu'a adoptée récemment la BCE se justifie de moins en moins dans le contexte actuel d'une croissance économique forte qui laisse entrevoir de solides perspectives pour les mois à venir', juge Franck Dixmier, directeur des gestions obligataires d'AllianzGI.

'Dès lors, l'enjeu pour la BCE consiste à ajuster sa communication afin de préparer au mieux les investisseurs à la fin de son programme d'achat qui devrait selon nous intervenir fin 2018', ajoute le gérant.

Alors que Donald Trump espère signer ce jeudi le texte prévoyant une hausse des tarifs douaniers américains sur les importations d'acier et d'aluminium, Wall Street s'en est bien tirée hier à l'issue d'une séance où les indices sont partis un peu dans tous les sens, avant de finir sans véritable tendance.

Quant au CAC, l'indice s'est hissé hier jusque vers 5203 points avant de terminer à 5188 points, mais le rebond signé mercredi pourrait lui permettre d'aller combler in fine le 'gap' des 5240 points.

A ce stade, l'évolution de l'indice apparaît toutefois assez imprévisible et surtout dépendante de facteurs de politique américaine que personne ne semble véritablement maîtriser.

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